GALATA
L'Ermite des météores

L’enclave chrétienne de Galata vit des heures troubles. Messire Ogier a bien du mal à faire respecter la volonté du Doge de Venise. Par son acharnement à trouver l’assassin de ce poète qu’il pense être mort à sa place, il s’attire les inimitiés des notables de Galata.
Ainsi, on attente à sa vie, mais il parvient à réchapper par miracle à l’empoisenement, ce qui décuple son envie de faire tomber Gritti, le neveu du Doge et le protégé du Sultan, qu’il tient pour responsable depuis le début. Mais la venue de la fiancé du poète amène son lot de révélations. Son ami n’a pas été assassiné par hasard, et la réponse ce meurtre pourrait bien se trouver dans les montagnes des Météores…

Par eric, le 1 janvier 2001

2 avis sur GALATA #2 – L’Ermite des météores

Woh ! Ce second tome est des plus réussi. Les auteurs, Fred Le Berre et Alain Paris, savent comment nous intéresser à l’histoire de cette enclave chrétienne sur terre musulmane.
L’intrigue policière continue. On suit les tribulations de nos deux compères. Le lecteur est pris dans le suspense.
Le dessin de Palumbo s’améliore dans ce tome. Bon, c’est vrai que le trait parait grossier mais cela marche. On n’oublie les quelques imperfections d’anatomies ou de perspectives.

En attendant le tome 3 qui conluera cette enquête, ce second tome est fort distrayant et réussi.

Par BERTHOLD, le 4 août 2006

Avec Galata, Fred Le Berre et Alain Pâris nous livrent une série qui emploie à merveille les ressorts d’un bon scénario. On voit un héros bête mais héroïque et son fidèle adjoint qui voit plus loin que le bout de son nez. Pourtant l’histoire est vraiment intéressante et captivante, et tout comme le premier tome le rythme est très soutenu. Messire Ogier et ses deux comparses n’ont pas le temps de s’ennuyer. En fait, plus qu’à Starsky et Hutch, comme le disaient mes collègues pour le tome c’est à Remington Steel ou X-files (pour l’aspect investigations) que je rapprocherais cette série. Ogier est très tête brûlée et agit souvent en dépit du bon sens, tout le contraire de son acolyte Antonio Garofalo qui lui s’en remet à la science.
Stefano Palumbo lui n’est plus un inconnu son style s’affirme un peu plus et ce second tome est plus abouti. Quand l’histoire est si prenante, finalement on s’attache mois à trouver d’éventuelles erreurs au dessin. L’encrage plutôt épais renforce l’attrait pour les personnages et les décors sont travaillés. Du coup cela renforce l’intérêt pour cette aventure historique. Il faut dire que depuis Ultimo, son premier travail en France, le style du dessinateur est enfin posé.
Galata, est une bonne histoire policière qui, cerise sur le gâteau, lève un peu le voile sur cette enclave vénitienne perdue en terre ottomane, juste après la chute de Constantinople.

Par Eric, le 26 juin 2006

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