FUZZ ET FIZZBI #3 Les Caverneux

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Dessinateur :


Scénariste :


Coloristes :



Éditions :

GLENAT

Genre :

Aventure

Heroic Fantasy

Humour

Jeunesse

Sortie :
ISBN : 2723415414

Résumé de l'album Les Caverneux

Alors qu’ils arrivent à l’orée de la forêt de Splynn, Fizzbi et ses compagnons rencontrent une fille lutin qui s’avère être, comme Fizzbi, être une lutin de Splynn. Ainsi, cette race qu’on croyait quasiment éteinte ne le serait pas !? En effet, la petite raconte comment elle a réussi à s’échapper des ateliers dans lesquels les Caverneux retiennent captifs tous les lutins de Splynn et les font travailler. Les Caverneux sont des brutes épaisses qui s’abreuvent, entre autres, de la musique "sauvage" qu’ils parviennent à faire émettre par des pierres magiques, les Yödels, qu’ils extraient de leurs mines et font tailler aux lutins.

Pendant ce temps, les frères Gobeléon ont réussi à filer à l’anglaise du monastère où ils purgeaient leur peine et ont capturé une fée dont le pouvoir est de rendre bon. S’étant équipés de couronnes de laurier afin de se protéger de cette bonté dont ils ne voulaient pas, et toujours avides de pouvoirs, ils firent "usage" de cette fée pour se faire accepter comme co-dirigeants de la communauté des Caverneux.

Par Sylvestre, le NC

Notre avis sur l'album Les Caverneux

Troisième aventure de Fuzz et Fizzbi, "Les Caverneux" est dans la lignée des deux précédents albums. C’est une histoire que l’on prend plaisir à lire car on y retrouve les personnages qui nous ont tant plu dans les épisodes précédents. Et sans baisse de rythme, c’est toujours avec un humour certain que sont contés les événements.

Les auteurs, bien qu’ils nous offrent une aventure encore différente, qui peut être lue à part, reviennent sur des éléments qui font référence aux autres : le tatouage de Fizzbi, le retour des Gobeléon... On a un peu l’impression (et cela est appuyé par le fait que le Fizzbi égaré du tout début retrouve sa communauté) que le scénariste ait voulu boucler la boucle, finaliser une œuvre. Et cela donne effectivement une notion d’abouti à son travail tout en laissant supposer qu’une suite pourrait exister si le cœur lui en disait.

Le dénouement est bien dans le ton de la gentillesse (ne pas prendre cela comme un terme péjoratif) de la série. Les "méchants", dans cette série, ne sont jamais humiliés ou promis aux pires tortures. C’est toujours raconté de manière humoristique : on en viendrait presque à plaindre les Gobeléon et à souhaiter savoir comment ils vont revenir à la charge !

Constat de réussite, donc, pour cet album qui, à l’image de la série, plait pour bien des raisons !

Par , le

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Sceneario : Comment es-tu arrivé dans le monde de la bande dessinée ?
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J'ai commencé la bande dessinée en 1976 aux éditions Lug, à Lyon qui a cette époque était surtout connu pour ses petits formats comme Blek le rock, … J'ai commencé par faire des retouches dues à la censure. On travaillait sur les versions italiennes en noir et blanc et on mettait du blanc partout ou c'était gênant comme sur les scènes de bagarres ou on enlevait les dents qui sautaient, des cadavres sur les champs de batailles, des flèches dans le dos des cow-boys, … Cela me faisait mal au cœur de faire cela mais on était obligé. Je crois qu'en ce temps là il n'y avait que la France et l'Albanie qui avait des commissions de censure sur la bande dessinée. On était passé par la parce qu'il y avait des livres qui avait reçu des avis défavorables. Je me souviens d'un Fantask qui avait été interdit au bout de sept numéros parce que les couleurs étaient trop violentes [...]

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