FUZZ ET FIZZBI
Les 3 quêtes d'Hypercondrie (Intégrale)

Fuzz est un chien aux allures de renard. Il est le compagnon de Fizzbi, un petit lutin de Splynn reconnaissable à ses longues oreilles pointues. Tous deux étaient en bien piteux état, affamés, contraints à voler de la nourriture lorsqu’ils ont croisé le chemin de Kanzer, un magicien qui a proposé à Fizzbi de devenir son assistant. A ce trio bien sympathique s’est joint Brutus Kompilor, le Monsieur-Muscle de l ‘équipe, un gaillard toujours prêt à se frotter à tout dragon qui pourrait éventuellement retenir une princesse en otage.

Ensemble, ils vont parcourir leur continent, l’Hypercondrie, au gré des aventures qui vont se présenter dans lesquelles ils seront parfois embarqués bien malgré eux.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur FUZZ ET FIZZBI # – Les 3 quêtes d’Hypercondrie (Intégrale)

Derrière "Les trois quêtes d’Hypercondrie", BD éditée par Vents d’Ouest, se cache l’intégrale des trois aventures de Fuzz et Fizzbi qui sont parues chez Glénat à partir de 1990 : "Le Mangerunes", "Salmigonde", et "Les Caverneux".

Ce bel album à la non moins belle couverture rassemble le fruit de la collaboration entre Thierry Cailleteau au scénario, Ciro Tota au dessin (Tous deux co-auteurs d’Aquablue) et des trois coloristes qui se sont succédés ou ont collaboré : Patrice Noël ainsi qu’Yves et Jean-Jacques Chagnaud (là, je ne me lancerai pas dans la liste de ses travaux tant elle est longue, mais vous le savez, c’est un très grand monsieur de la couleur !).

Agrémenté d’un cahier-prologue de quelques pages comportant textes rigolos et croquis, cette intégrale remet sur le devant de la scène cette série d’Heroic Fantasy si sympathique et pourtant passée assez inaperçue. Un groupe de gentils partant à l’aventure et ressortant vainqueur de toutes ses confrontations avec les méchants, c’est un schéma classique, me direz-vous, et ce seul élément pourrait freiner votre curiosité… Mais pourtant, ces histoires gagnent à être connues.

Le dessin y est joli, l’humour y est bien présent. C’est à la portée de tous, même des jeunes lecteurs. Pas d’artifice accrocheur, la formule sang + sexe n’y est pas du tout utilisée (même si Kompilor aime bien manier sa masse, ses coups font plus penser à des baffes "à la Tex Avery" qu’à des gestes aux conséquences gore). On a donc affaire à une BD qui a toute sa place dans les rayons de la HF et qui mériterait d’être la première BD de ce style à lire avant d’aller plus loin voir ce que ce genre propose. Conseillé également aux jeunes lecteurs qui voudraient faire un premier pas dans la lecture d’univers magiques.

Par Sylvestre, le 8 décembre 2005

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