POPEYE (FUTUROPOLIS)
1932 - 1933

 
Crâneville :
 
Popeye et Olive se sont vus confier l’exploitation d’un ranch acquis par le père de la jeune femme. Lorsqu’ils arrivent sur place, à Crâneville, en plein désert hostile, le ranch "T-Bone" est tout sauf accueillant ! D’abord parce qu’il a besoin d’un grand nettoyage, mais aussi et surtout parce que l’arrivée des deux "settlers" irrite les caïds du coin qui se verraient bien mettre la main, en plus, sur l’argent que possède le couple. C’est à coups de torgnoles que Popeye va protéger sa douce Olive et défendre son droit à l’intégration…
 
La huitième mer :  

Le détective Castor Oyl va apprendre à Popeye qu’une fameuse perruche noire chinoise détiendrait le secret de l’emplacement d’un fabuleux trésor. Détenu par un certain Woo-Fong craint par beaucoup, ce sésame à plumes très convoité va pourtant facilement arriver dans les mains de Popeye dont Woo-Fong… est un ami. De là, notre héros marin va rassembler un équipage et embarquer mais la présence d’Olive à bord va générer une mutinerie ; suite à quoi Popeye va réussir faire parler la perruche noire chinoise qui va, pour la chasse au trésor, faire mettre au capitaine le cap sur la "huitième mer"…
 
Nazilia, une nation d’idiots :  

De retour dans son pays le Nazilia, le roi Bozo (qui était sur la huitième mer avec Popeye) découvre que sa place sur le trône a été prise par un certain général Bunzo qui va, pour garder cette place de choix, avoir recours aux services d’une jolie femme qu’il va jeter dans les bras de Popeye et du roi Bozo !
 

Par sylvestre, le 1 avril 2011

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Notre avis sur POPEYE (FUTUROPOLIS) #5 – 1932 – 1933

 
Ce volume 5 propose dans cet ordre trois histoires dont les dates de parutions épisodiques, strip après strip, sont précisées ci-après :

Crâneville : du 28 décembre 1931 au 10 juin 1932
La huitième mer : du 11 juin 1932 au 10 novembre 1932
Nazilia, une nation d’idiots : du 11 novembre 1932 au 31 décembre 1932 (bonne année !)

Cinquième volume de la série, dans la collection Copyright des éditions Futuropolis, avec trois strips par page, ce qui garantit une lecture dense et longue, plus en tout cas que dans d’autres titres de la même collection où c’est par deux que les strips sont proposés sur chaque page.

Rien de très nouveau sous le soleil au sujet des personnages, et notamment au sujet d’Olive et de Popeye dont la diction reste une spécificité. Une spécificité qui nous réserve quand même quelques "bons mots" meilleurs que d’autres, parfois, et j’ai relevé cet exemple, cette "perle", qui fait s’exclamer à Popeye, lorsqu’il apprend qu’une femme se trouve à bord de son bateau : "Attention… les marins sont supervicieux !" (au lieu de superstitieux, bien évidemment !!!) Sacré Elzie Crisler Segar, qui n’hésite d’ailleurs pas, sur un des strips présents dans ce recueil, à ajouter à sa signature la mention "génial dessinateur de presse"… Bon, mais rien de très nouveau, écrivais-je. Les situations sont différentes d’une histoire à l’autre, mais les scenarii restent très minimalistes, servant des histoires simples à l’intrigue hyper diluée, allongée à coups de nombreuses séquences de bastons. Du Popeye, quoi : gros bras, petite tête !!!

Mais du Popeye, malgré tout, avec tout son cortège de folklore et de souvenirs…
 

Par Sylvestre, le 3 avril 2011

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