Les fumées bleues du Caire

C’est en entrant dans les ordres dans la communauté de Notre Dame de Sion que Madeleine Cinquin a pris le nom de Sœur Emmanuelle. Pendant de très nombreuses années, en Tunisie ou en Egypte, elle a enseigné auprès d’enfants. Mais ces derniers, issus de familles aisées, montraient bien peu d’intérêt aux valeurs que Sœur Emmanuelle essayait de leur transmettre – ou du moins pas autant qu’elle l’aurait souhaité !

La religieuse a donc plutôt développé au fil de sa vie l’envie de donner son temps aux plus pauvres d’entre les pauvres et son vœu a pris forme alors qu’elle comptait déjà 62 printemps ! Elle fut conduite auprès de la communauté des chiffonniers du Caire. L’œuvre de Sœur Emmanuelle prenait alors un sens encore plus fort que celui que ses missions lui avaient jusque là permis d’atteindre…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Les fumées bleues du Caire

Parue au départ sous le label éditorial « Les fumées bleues du Caire », cette bande dessinée a été rééditée par les éditions Desclée de Brouwer en 1991, après avoir reçu à Angoulême le Prix de la BD Chrétienne en 1988.

Cette biographie de Sœur Emmanuelle est avant tout un geste de plus pour mettre en avant les actions de la religieuse qui donne de nos jours encore et sans répit son temps aux plus pauvres dans de très nombreux pays grâce à l’association ASMAE.

Si graphiquement, cette bande dessinée ne rivalise pas du tout avec ce que l’on peut voir ailleurs, le dessin de Jean Duverdier sait se faire fidèle lorsqu’il s’agit de représenter un personnage connu (notamment Sœur Emmanuelle ou des politiques) et reste malgré ses faiblesses un support agréable pour connaître mieux ce personnage et faire aller les curieux vers cette rencontre.
 

Par Sylvestre, le 12 janvier 2008

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