FRUITS BASKET
Fruits Basket

Tohru, en surprenant la conversation entre Isuzu et Shigure, comprend que si la malédiction finit par s’affaiblir, elle ne disparaîtra pas nécessairement à temps pour empêcher que Kyô ne soit isolé. Les douze le savent tous : le chat doit être enfermé ; ils sont tous maudits mais leur souffrance leur paraît presque supportable comparée à la situation du chat.
Tohru ne peut pas accepter cette idée : petit à petit, elle a fini par s’attacher à lui au point qu’il occupe toutes ses pensées, elle, qui s’était jurée de ne penser qu’à sa mère pour que son souvenir ne disparaisse pas. Tout lui semble désormais si confus.
Quelques jours plus tard survient le jour anniversaire de Kyoko, la mère de Tohru : Kyô préfère ne pas se joindre aux autres cette fois-ci. Sur le point de rentrer, il rencontre le grand-père de Tohru, assis sur un banc, attendant que l’on vienne le chercher. Ce dernier, le reconnaissant, en profite pour lui parler de sa petite fille et de son enfance.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FRUITS BASKET #19 – Fruits Basket

Ce manga est un classique du shôjo et une valeur sûre. Ce volume permet d’en apprendre un peu plus sur Tohru, de mieux comprendre sa personnalité. On avance aussi dans les relations entre les personnages et si la levée de la malédiction semble maintenant une chose certaine, seul l’avenir de Kyô reste inconnu.
Le ton du récit s’assombrit au fur et à mesure que l’on se rapproche de la levée de la malédiction, tout comme le rythme semble s’accélérer. Le lecteur n’a pas le temps de se lasser, bien que l’on en soit déjà au 19ème volume. L’auteur apporte sans cesse de nouveaux éléments : après avoir mis en scène les différents protagonistes, il s’est attaqué au cœur même de la malédiction. Il parvient ainsi à attiser la curiosité et l’attrait du lecteur. Il met en parallèle la normalisation de la vie des douze et l’isolement à venir de Kyô pour mieux marquer la cruauté de la situation et le désarroi de Tohru.
Le trait est dans le plus pur style shôjo : fin, épuré, jouant habilement des gros plans pour accentuer les émotions. Il n’y a pas d’usage abusif des fonds : ils restent limités à des instants précis pour ne pas en tuer l’effet. L’auteur trouve ainsi un subtil équilibre entre le dépouillé et le chargé.

Un incontournable du style shôjo !

Par KOMORI, le 2 octobre 2006

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