FROM THE RED FOG
Volume 1

Adolescent, Ruwanda n’a encore rien vu, ou presque, de l’Angleterre du XIXe siècle dans lequel il grandit. Et pour cause, sa mère l’a laissé enfermé au sous-sol de la vaste demeure familiale.
Il faut dire que cette femme est particulièrement dérangée. Issue de la haute bourgeoisie, elle use de son charme pour assassiner ceux qui la courtisent, puis elle confie à Ruwanda la sinistre tâche de faire disparaitre les corps. Le garçon acquière ainsi un goût prononcé pour la mort et le sang.

Mais la tueuse est, elle-même, abattue par deux hommes et Ruwanda, qui assiste à la scène, s’enfuit du domicile. Errant dans la rue, il est recueillit par le responsable d’un orphelinat…

Par legoffe, le 19 septembre 2022

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Notre avis sur FROM THE RED FOG #1 – Volume 1

Ce manga a beau être en noir et blanc, son ambiance est belle et bien rouge sang. La noirceur inonde les pages au gré d’un récit sinistre et sans concessions.

Mosae Nohara raconte donc le destin d’un garçon élevé par une mère tueuse et qui va apprendre ce qu’est d’avoir du sang sur les mains.

Son enfance est résumée en seulement quelques pages. Le récit démarre réellement une fois que la mère de Ruwanda est assassinée et que l’adolescent s’enfuit.
L’auteur imagine ainsi comment ce garçon, dépourvu d’empathie et obsédé par la mort, va pouvoir évoluer dans une société qu’il n’a jamais côtoyée jusqu’à présent. Et n’imaginez pas que vous allez lire une histoire pleine d’espoir. Le mangaka a puisé dans le registre des plus bas instincts de l’être humain pour imaginer une succession de drames et d’horreurs.
Si Ruwanda en est souvent acteur, d’autres personnages sombres et sans vergogne font aussi leur apparition au fil de l’histoire.

Certes, Nohara a un peu forcé le trait, car il est difficile d’imaginer, de manière crédible, une telle succession de rencontres abominables. Mais l’auteur souhaite sans doute ainsi aller au bout de sa logique pour nous montrer ce que la société peut faire de pire dans cette société anglaise du XIXe siècle.

Les dessins, froids et glaçants, aux lignes tranchantes, accompagnent parfaitement ce récit qui n’est décidément pas à mettre entre toutes les mains.

Par Legoffe, le 19 septembre 2022

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