Frenchman

Octobre 1803.
Le village normand de Champs-Sur-Huguette. 
Le premier consul Bonaparte monte une grande armée. Les militaires font tirer un numéro aux jeunes garçons. Alban Labiche tire un numéro d’exempté. Ce qu’il voulait. Son ami, Louis, un noble, lui a tiré le mauvais numéro et doit s’engager. Quelque jours plus tard, Angèle, la soeur d’Alban qui aime aussi Louis, apprend que son frère est déclaré déserteur et qu’il s’est fait arrêter par les gendarmes. Elle apprend aussi que le père de Louis a payé ses parents pour échanger les numéros de leur fils. Louis qui revient au pays promet à Angèle de veiller et de ramener son frère.

Il va vite découvrir qu’il lui faudra partir au bout du monde pour le chercher.
En effet, alors que le navire d’Alban a fait excale à la Nouvelle Orléans, il a abattu un Américain qui voulait tuer un esclave. Condamné à mort, Alban a pu s’enfuir grâce à l’aide de Toussaint, un trappeur. Les deux hommes ont pris la route pour rejoindre une expédition plus au nord…

Par berthold, le 28 septembre 2011

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Notre avis sur Frenchman

Après le magnifique Canoë Bay (sur un scénario de Tiburce Oger), Patrick Prugne revient en tant qu’auteur complet avec ce Frenchman.

L’auteur nous entraîne dans une aventure se situant au début du XIXème siècle que n’aurait pas désavoué un Fenimore Cooper. Prugne va nous conter le destin de cet Alban Labiche qui, obligé de rejoindre l’armée française, va se retrouver dans les ennuis à peine débarqué sur le sol américain.
Nous assistons ainsi à sa fuite grâce à l’aide d’un trappeur nommé Toussaint et avec qui il va rejoindre l’expédition Lewis et Clarke. Nous suivons son parcours à travers les plaines où le pawnee règne encore. Nous suivons aussi, en parallèle, son ami Louis qui, malchanceux, ne choisit pas les bons partenaires pour tenter de retrouver Alban. Prugne nous montre aussi la méchanceté, la bêtise de certains blancs qui se pensaient "civilisés".

C’est un récit initiatique, une quête pleine d’aventure que nous lisons dans ce livre. Prugne nous montre ses talents de conteur.

Mais il nous laisse admirer son travail sur des planches d’une grande beauté où la nature prend une grande place dans le récit. Ses aquarelles sont magnifiques et embellissent ses planches.
D’ailleurs, vous pouvez aussi admirer ses recherches et ses aquarelles à la suite de l’histoire. Vous pouvez vous faire une idée du travail amassé par l’auteur pour nous offrir un récit de cette qualité.

Une oeuvre qui mérite une belle place dans vos bibliothèques.
A ne pas manquer pour vivre la grande aventure !

 

Par BERTHOLD, le 28 septembre 2011

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