FRANKENSTEIN
Volume 3

A bord du navire du capitaine Robert Walton, Victor Frankestein continue de conter son effrayant périple.
Justine Lagarde est accusée du meurtre du jeune frère de Victor, William alors que l’enfant fut tué par la créature. La jeune servante est pendue le lendemain du procès.
La créature promet à son créateur de continuer à tuer ce qu’il chérit le plus s’il ne lui crée pas une compagne. Au début, Frankestein accepte et part du côté des îles Orcades en Ecosse pour fuir le monstre. Mais celui-ci le retrouve.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FRANKENSTEIN #3 – Volume 3

Frankestein, l’oeuvre de Mary Shelley (1797/1851) écrite en 1817, est une des oeuvres les plus connus grâce surtout à ses adaptations cinématographiques. Nous avons tous en tête le film Frankestein de James Whale avec Boris Karloff, l’adaptation aussi par Kenneth Brannagh avec Robert de Niro qui joue la créature ou bien, même la sublime et délicieuse parodie Frankestein Junior par un Mel brooks des plus inspirés. 

En bande dessinée, il y a eu quelques tentatives d’adaptations. Pour la collection Ex-libris, l’auteur Marion Mousse s’est lancé dans ce pari difficile d’adapter cette oeuvre.
Et je trouve, après avoir lu le dernier volume de cette série, que Mousse s’en est plutôt bien sorti. Il a su redonner une nouvelle vision au chef d’oeuvre de Mary Shelley.
Son style graphique assez particulier et finalement assez sombre, convient à une adaptation de ce style. On aimerait presque le voir adapter le Dracula de Bram stocker.
Il a su donner de l’émotion à la créature et faire que le lecteur prenne en pitié Victor Frankestein et soit touché par le drame qui le touche.
Une des plus belles scènes, je trouve, est celle qui se passe sur le bateau et qui voit l’ultime "affrontement" entre le créateur et sa création, entre un "père" et son fils, entre l’homme et le monstre.
Des adaptations aussi réussies que celle là, nous en redemandons. Marion Mousse avec cette trilogie nous offre une des plus belles adaptations de l’oeuvre de Shelley.

Par BERTHOLD, le 1 septembre 2008

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