FRANK LINCOLN
KODIAK

Comme il s’en était douté lors de la rencontre avec Larry Garner, l’agent ayant caché sa femme, Frank est espionné en permanence. Des micros ont été cachés un peu partout dans sa maison, son bureau et ses véhicules. Bien sur le FBI semble être le coupable tout désigné.
Pendant ce temps là, Kay Mansell, l’amie de Frank est chargée par sa société d’accompagner Eileen Mac Allister sur l’île de Kodiak pour y remettre un héritage venant de son ancêtre. Celui-ci, avait, au cours d’une exploration, découvert des masques mortuaires Alutiik qui avaient fait sa richesse et sa gloire. Mais au seuil de sa mort, il avait alors décidé de les rendre à la communauté Alutiik.
Mais sitot arrivées sur l’île, la descendante du guide qui avait aidé à la découverte des masques au début du siècle est assassinée. Et plus troublant encore, elle semble avoir adopté un enfant qui lui aurait été confié par une femme venue d’Anchorage… ce pourrait-il qu’il s’agisse de la femme de Frank ?

Par RONAN, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FRANK LINCOLN #4 – KODIAK

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé cette série qui m’avait laissé une bonne impression sur le tome précédent. L’enquête du héros continue, voir s’accélère car on semble se rapprocher sensiblement de sa femme… jusqu’au moment où l’on fait marche arrière. Bref, c’est une histoire à rebondissements et elle ne semble pas près d’être terminée. Le scénario est comme à  son habitude très bien construit, le rythme y est constant et bien dosé. A noter que sur ce tome Serge Perrotin, l’auteur entre autre de Terra Incognita, est venu donner un coup de main au scénario, et ce n’est pas pour nous en plaindre.
Coté dessins, ils sont toujours fins et précis, jusque dans les moindres détails. C’est léché, professionnel ! Un style qui plaira à beaucoup de monde. Bref, impeccable. L’auteur arrive surtout par ce dessin à faire passer un sentiment de tristesse, d’ abattement. Il est rare de voir un sourire sur le visage d’un personnage, et franchement ça cadre parfaitement avec le thème.
Les couleurs, mêmes si elles sont vives et chaudes, n’en restent pas moins lisses, et manquent parfois de texture. Mais l’ensemble est encore une fois parfaitement réalisé.
Au final, encore une excellente bd.

Par RONAN, le 13 décembre 2005

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