FRAGMENTS D'ELLES
Volume 1

Un soir qu’il circule à scooter, Serizawa est soudain troublé en apercevant une jeune femme. Il perd le contrôle et tombe. Il se réveille à l’hôpital, un peu perdu. C’est alors que le téléphone sonne. C’est la jeune femme en question. Elle lui confirme qu’elle le connaît bien et lui donne rendez-vous.

Serizawa sait qu’il s’agit d’une de ses anciennes petites amies. Mais laquelle ? Il se remémore alors ses rencontres amoureuses qui ont été autant d’échecs, souvent en raison de ses erreurs ou de ses maladresses.

Par legoffe, le 3 octobre 2021

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Notre avis sur FRAGMENTS D’ELLES #1 – Volume 1

Prépublié dans le Weekly Shônen Magazine de 2015 à 2016, ce nouveau manga comportera 7 volumes.

Il s’agit d’une adaptation du roman Mazimen! de l’autrice taïwanaise Mag Hsu, sur un sujet universel. Car la complexité des relations amoureuses, leur intensité, dans le bonheur comme dans l’échec, sont des expériences extrêmement intimes et partagées, à la fois, par tout un chacun.
Le lecteur peut donc assez facilement s’identifier aux personnages car, comme eux, il regrette sans doute avoir fait des erreurs ou dit des mots qui ont pu mettre à mal une relation sentimentale.

L’histoire est découpée en chapitres qui racontent différentes histoires d’amour de Serizawa.
Les relations entre le garçon et sa petite amie paraissent parfois manquer de naturel, tout comme les situations qui en découlent. Mais ce sentiment s’estompe assez vite car Mag Hsu joue beaucoup sur les apparences et lève généralement plus tard le voile sur des éléments qui éclairent la situation sous un nouveau jour.

Le récit bénéficie d’assez jolis dessins. Ils font ressortir de la finesse et une certaine tendresse vis-à-vis des personnages développés dans le manga.

Sur la forme, l’histoire mériterait une mécanique un brin plus subtile. La construction reste, en effet, assez semblable du début à la fin du tome. Mais ce manga a vraiment le mérite faire réfléchir sur la relation à l’autre et sur l’impact délétère des non dits et des actes manqués. Voilà qui est déjà une très bonne chose.

Par Legoffe, le 3 octobre 2021

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