FOX
Le club des momies

A la suite du décès accidentel de Lord Greggar et de l’horrible assassinat de son neveu Ralph, Allan Fox, aventurier américain, est contacté par le club des momies, groupe formé d’excentriques dont le siège se trouve au château des disparus proche de Brook’s Farm en Ecosse. Fox y apprend que le dénommé Ralph, qui espérait rejoindre ce club très fermé, prétendait, selon ses carnets de bord, avoir découvert une momie et l’apporter en guise d’adhésion. A l’énonciation de cette nouvelle, l’américain, interloqué, voit ressurgir le passé et comprend qu’il doit affronter, outre le commanditaire du meurtre, ses démons.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FOX #5 – Le club des momies

C’est avec un réel plaisir que nous retrouvons Allan Fox, ce sympathique personnage devenu, le temps de quatre albums, un initié à la suite de l’épreuve de vérité qu’il a dû subir pour contrer le Dieu Rouge. Cette fois-ci, nous abandonnons les grands espaces désertiques surchauffés de l’Egypte pour nous retrouver sur les landes étendues et verdoyantes écossaises.

Jean Dufaux n’a pas son pareil pour nous plonger dans des ambiances incroyables bien pesantes où la sorcellerie, l’horreur et l’amour se côtoient allègrement sans gêner la linéarité de l’aventure.
Fort de son habileté à mener ses recherches, l’homme aux cheveux blancs dont on ne connaît pas son métier nous permet de déambuler au travers d’une galerie de portraits pour le moins surprenante. De l’aristocrate écossais passionné de fantômes à la jeune fille adepte de sorcellerie, du tueur professionnel au gardien famélique de la momie… la liste des intervenants est très longue. Par sa diversité, elle garantit une intrigue à multiples facettes dans laquelle chacun à un rôle déterminant à jouer.

A la manière d’une enquête policière, Fox va devoir déjouer une machination meurtrière un peu moins versée dans le fantastique que les précédents épisodes, où les interventions divines sont exclues. Cette histoire passionnante, bien sûr, nous réserve des surprises de taille en faisant appel à des souvenirs marquants qui se rappellent à nous dans d’étranges circonstances.

Grandioses sont les graphiques de cet ouvrage qui par ses couleurs appropriées et ses décors de rêves nous transporte de plaisir. La justesse du trait, le réalisme des situations qui reflètent celles des années après-guerre, la grâce longiligne des personnages, les divers mouvements occasionnés par le vent apportent à chaque vignette une vigueur extraordinaire.

Fox a levé dans ce tome une grosse partie de l’énigme mais n’a pas pour autant soldé un lourd contentieux qui sommeille. Un très bon présage pour nous et pour la suite des évènements !
 

Par Phibes, le 14 novembre 2007

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