FOUR EYES
Hearts of fire

("Four eyes, vol.2: Hearts of fire" 1 à 4)
Depuis qu’il a perdu son père, la vie du jeune Enrico est particulièrement difficile, il doit dorénavant travailler, malgré son jeune âge, et sa mère a du mal à joindre les deux bouts. De plus, le garçon a décidé d’élever son bébé dragon "Four eyes", coute que coute, malgré les brimades et autres humiliations autour de lui. Puis le voisin, vendeur de légumes, réussit à séduire la mère d’Enrico et s’installe avec eux. Il compte bien dresser le gamin, quitte à lui faire entrer à grands coups de poing cette discipline qui lui manque tant… Mais Enrico n’a pas dit son dernier mot…

Par fredgri, le 11 septembre 2016

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Notre avis sur FOUR EYES #2 – Hearts of fire

8 ans séparent le premier volume de ce Hearts of Fire qui nous ramène le jeune Enrico et son dragon Four Eyes ! Le gamin veut absolument devenir un vrai dresseur de dragon, c’est en partie pour lui le moyen d’extérioriser cette rage qui l’habite depuis la mort de son père et ce quotidien au rythme des coups que lui inflige Jorge le voisin qui s’impose dans sa vie.
De plus en plus, le récit suit les mouvements de cœur du jeune garçon et la relation qu’il entretient avec Four Eyes.

Joe Kelly adopte ici une écriture réellement subtile et très attachante, même si on a toujours envie qu’Enrico se calme des fois. Cependant, la vie du gamin est loin d’être drôle. Lui qui ne veut absolument plus être un enfant, qu’on le prenne au sérieux, qui veut grandir avant tout, à la fois pour être à la hauteur de son père, mais aussi pour protéger sa mère de ce monde sans pitié ! Il lui faut donc apprendre à mieux se connaître, à contrôler ses pulsions et progressivement à entreprendre avec son dragon une relation plus saine et équilibrée.

Comme pour le premier volume, Kelly construit son récit autour des épreuves que rencontre Enrico, en faisant le parallèle entre la vie quotidienne à la maison et sa progression avec son dragon. Ce qui fait que l’intrigue en devient plutôt prévisible, mais elle gagne aussi en émotion. On est complètement pris aux tripes devant le parcours de ce garçon impétueux, bien décidé à s’affirmer !

Graphiquement, Max Fiumara n’est plus seul, il ne dessine que le premier et le dernier chapitre, laissant sa place à Rafael Ortiz qui livre un travail aussi inspiré que son camarade. C’est très beau, très expressif et vraiment les planches sont magnifiques !

Néanmoins, on garde cette impression que l’histoire ne fait que commencer. On espère juste qu’il ne faudra pas autant attendre avant d’avoir la suite.
En attendant, on croise les doigts pour qu’un jour un éditeur français se lance dans une traduction…

Par FredGri, le 11 septembre 2016

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