FLUIDE GLACIAL
Janvier 2015

Ce mois-ci Fluide et toute la troupe s’attaquent à la littérature… Ou tout du moins ils commencent par le faire pour rapidement digresser vers d’autres territoires du rire…

Par fredgri, le 21 décembre 2014

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Notre avis sur FLUIDE GLACIAL #463 – Janvier 2015

Parce que voilà, il s’agit des nouvelles revendications pour contre argumenter face aux amalgames de l’intelligentsia qui oppose culture traditionnelle et bande dessinée tout juste bonne à convenir à la plèbe ! Toutefois, l’idée de Fluide est drôle, même si elle se cantonne aux mêmes amalgames… Comme si finalement lire de la littérature c’était incompatible avec lire de la BD, qu’il fallait forcément bien tout séparer. Mais passons car pour l’instant, mieux vaut simplement profiter de cette tranche de rire qui ne coute que 4,80€, qui se boucle en un rien de temps, et qui nous laisse le sourire pour le reste de la journée ! C’est déjà ça !

Comme à son habitude, le ton est donné dès l’édito, ici on défend le droit de se moquer, de montrer du doigt sans ménagement, d’autant que pour une fois on trouve un "suplément littérère" dépliable qui propose des critiques de chef d’œuvres qui n’existent pas encore. C’est l’occasion de rire des grandes tendances, comme Musso, Läckberg ou encore Nothomb ! La parodie est rigolote et finalement assez juste, même si ça n’amène au final pas forcément grand chose, mais bon…

Mais passons au contenu BD du numéro de ce mois de janvier qui mérite nettement plus d’attention tout de même !
Après un deux pages hilarant sur Marguerite Duras et un texte de Leroc sur "La littérature en apostolat", Fluide écorne donc la littérature jusqu’à la page 30 avant de glisser sur le ton habituel, avec du Edika, Philipp Kradow, Oncle Gilbert, du FabCaro, du Olivier Texier, du Kub, du Terreur Graphique, du Bernstein… L’humour est encore une fois au rendez vous et même s’il ne se dégage plus le même esprit caractéristique de ce que fut pendant un temps le mag, je dois bien admettre que cela fonctionne tout de même très bien.
En contre partie, évidemment ça n’est pas ultra subtile, mais cela reste une très bonne récréation bien décérébrante. Une bonne contre partie au classicisme façon Spirou, par exemple !

Ainsi, si vous voulez agrémenter un voyage en train, une pause au boulot ou occuper un blanc dans une conversation, lisez Fluide et marrez vous bien !

Par FredGri, le 21 décembre 2014

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