FLOWER OF EVIL
Tome 3

Toujours très centrée sur elle-même et toujours aussi possessive en ce qui concerne son frère, Sai-Wa a eu la mauvaise idée, ce jour-là, de demander à ce dernier jusqu’où il serait prêt à aller pour elle, s’il serait capable d’aller jusqu’à donner sa vie pour elle, sa sœur… Aussi impulsif, semble-t-il, qu’elle est capricieuse, Sai-Jun, pour toute réponse, s’est jeté sous une voiture !!!

Depuis ce jour, Shi-Yeon, la petite amie de Sai-Jun, en veut encore plus à Sai-Wa puisqu’elle était là au moment où la jeune fille a mis son frère au défi. Etait-ce l’électrochoc dont Sai-Wa avait besoin pour être un tant soit peu séparée de son frère ? Toujours est-il que Sai-Jun lui a fait très peur, mais qu’il s’en est sorti. Il a ainsi gagné un peu d’espace de liberté, réussissant à voir plus souvent Shi-Yeon.

Mais la jalousie de Sai-Wa a pris le dessus. Elle se traduira par un comportement différent en classe, par un rapprochement avec Ki-hoon à qui Sai-Wa va avouer son goût pour le morbide, mais aussi une défenestration…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FLOWER OF EVIL #3 – Tome 3

Irresponsable, déraisonnée, impulsive, capricieuse, dangereuse… Sai-Wa n’a rien pour elle. Et pourtant, elle est si fragile, si belle. Elle est d’ailleurs souvent représentée avec des fleurs ou des papillons autour d’elle, ce qui la fait ressembler à une jeune madone, à une sainte, une innocente…

Une fois encore, du terrain est gagné pour être reperdu aussitôt. Les efforts ou les résolutions de la jeune fille sont anéantis en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Sai-Wa est jalouse de tout ce qui approche son frère. Et pourtant. Il y a un peu de nouveau par rapport à son comportement : elle daigne se rapprocher de Ki-hoon. Mais on est en droit de se demander si cette nouvelle attitude ne cache pas quelque chose…

Ce manhwa est assez fort pour qu’on ressente un certain malaise à le lire. Et cela est appuyé par ce qu’on peut y voir de la société japonaise : punition physique en classe, suicide envisagé comme une solution, fascination pour le morbide, etc… Le sujet principal (cette fraternité contrariée entre Sai-Jun et Sai-Wa) reste original, dérangeant, grave, mais traité comme il l’est, par une dessinatrice maîtrisant son art, il est l’un des éléments importants qui font de Flower of evil une série à suivre.
 

Par Sylvestre, le 16 juin 2008

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