Fleurs en suspens

 
Mudan est Chinoise. Deux mois après s’est installée à Paris, dans le quartier de Montmartre, elle fait la connaissance de sa voisine japonaise Sakura et d’un voisin français, Adrien. La première est assez extravertie mais deviendra une bonne copine. Le second est plus mystérieux, surgissant à l’improviste ou profitant de son statut de beau gosse : il laissera des impressions mitigées aux deux jeunes Asiatiques qu’il aura séduites puis déçues…
 

Par sylvestre, le 29 juin 2016

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Notre avis sur Fleurs en suspens

 
Cette fiction s’inspire du vécu de l’auteure, une Chinoise qui s’est installée à Paris. Par son traitement graphique très pastel et par son sujet, le récit est beaucoup plus "fleur bleue" avec triangle amoureux que véritable reportage ou témoignage "pratique" sur la vie d’une expatriée chinoise à Paris. Néanmoins, cette petite bande dessinée manhua rapporte pas mal d’impressions et de visions sur le quartier parisien concerné et sur l’art et le plaisir d’y vivre tout en s’adressant peut-être plus aux Chinois qu’aux Français ; par exemple dans la mesure où elle explique ce qu’est un vide-greniers, manifestation bien connue des Français mais qui a sans doute marqué l’auteure parce que cette pratique n’est pas très développée en Chine.

Le ressenti qu’on a, Européens, après cette lecture, est que cette réalisation est assez personnelle et s’adresserait plutôt aux amis de l’auteure. Elle y a en effet mis dedans des impressions, des anecdotes vécues, bref, de quoi faire un petit rapport de séjour. Mais elle y a mis aussi en scène des situations plus intimes, brouillant la limite entre fiction et réalité, entre rêves et frustrations de carnet intime…

On apprécie de voir le voile levé sur certaines impressions que nous livre l’auteure mais l’intérêt nous apparaît limité : ça reste très superficiel, et il y a confusion entre fiction et témoignage avec, finalement, aucun des deux qui soit traité vraiment en profondeur. Une lecture sympa, donc, mais sans plus. Et qui ne permet même pas de pouvoir se dire qu’on connaît mieux l’auteure ensuite, qu’on s’est vraiment approché d’elle…
 

Par Sylvestre, le 29 juin 2016

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