Flesh Empire

Singularity est une planète peuplée par les Résidents, des humanoïdes dont la conscience habite un corps synthétique. Ils sont contrôlés par un Sénat tout puissant, qui stocke la mémoire de chaque résident au cœur d’un DataCenter, une gigantesque base de données. Mais cette mémoire peut être déconnectée, effaçant ainsi ces multiples existences… Dans son laboratoire secret, financé par la mystérieuse comtesse Aliéna, le chercheur Ray Zimov développe une matière synthétique imitant la chair, permettant ainsi à tous ceux qui se la font greffer d’éprouver une toute nouvelle sensation : le plaisir de la chair…

Par fredgri, le 8 novembre 2019

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Notre avis sur Flesh Empire

Le style de Yann Legendre peut surprendre, au premier abord, bien plus illustratif que réellement narratif il nous entraîne dans un univers froid et déshumanisé, aux antipodes de ce que l’on peut habituellement voir dans la bande dessinée actuelle !

Cependant, même si ce graphisme est en parfaite osmose avec le ton du scénario, il peine à nous séduire, à nous émouvoir. On entre dans ce monde synthétique, découvrant l’émergence de la chair qui ouvre de nouvelles sensations pour cette population bloquée dans des corps artificiels.
On comprend rapidement les enjeux et la démonstration est d’ailleurs suffisamment parlante, mais tout du long on souhaiterait vibrer davantage pour ces consciences qui s’ouvrent à ces nouvelles émotions. Et c’est sur ce plan que l’album peine à convaincre, ce sentiment de perpétuellement rester en retrait par rapport au sujet, de flotter dans une démonstration graphique, certes assez époustouflante, mais particulièrement lisse et froide !

Il en ressort un album vraiment étrange, une sorte de voyage numérique déstabilisant, mais édifiant à la fois !

L’album aurait pu facilement intégrer la nouvelle collection SF de Dargaud, de par son côté marginal !
Une surprenante nouveauté, en tout cas !

Par FredGri, le 8 novembre 2019

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