FLEAU DES DIEUX (LE)
Exit

L’empire romain est en paix. Huns et Romains ont scellé un pacte, les guerres fratricides sont terminées. Fratricides? Oui, car Huns et Romains parlent la même langue… Etrange coïncidence…

Qu’importe, un plus grand péril menace l’humanité. La folie des hommes alliée à la puissance des dieux corrompt l’empire. S’étant découverts Dieux eux-mêmes, Mars (Attila) et Kerka-Flavia Aetia (Venus) découvrent leurs origines et la source de leur pouvoir divin. Mais connaître son passé ne signifie pas l’accepter! Ils se dressent face à leurs nouveaux ennemis : les Olympiens et à leur tête, l’omnipotent Saturne.

Saturne, Dieu des Dieux, tentera de faire accepter leur nouveau statut à nos deux jeunes Dieux. Manipulateur, machiavélique, fou, Saturne n’hésiterait pas à détruire l’humanité, prêt à tous les extrêmes pour conserver sa mainmise sur son royaume et son univers.

Pauvres humains, spectateurs impuissants, leur destin ne leur appartient pas et ils subissent les dommages de cette lutte fratricide… Mais qui sera vainqueur?

Par JZB, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur FLEAU DES DIEUX (LE) #6 – Exit

Ainsi s’achève cette excellente série de Valérie Mangin, par une lutte magistrale entre les Dieux de l’Olympe! Folie, pouvoir, ego, destruction… Tous les ingrédients sont réunis pour clore cette série avec talent! Et c’est bien le cas, tout s’achève pour mieux recommencer.

Côté scénario : Un dernier album parfaitement maîtrisé, tous les secrets et toutes les ficelles de l’histoire nous sont révélés mais sans à coup, avec douceur et énergie à la fois. L’auteur met en place avec brio le décor final et termine en apothéose son histoire. Qui sont ces Dieux de l’Olympe, quelle est leur histoire, quels sont leurs buts? Le final? Intéressant bien qu’un peu conventionnel, avec une ouverture sur l’histoire conventionnelle, telle que nous la connaissons.

Côté graphisme : Toujours cet aspect glacé des dessins mais avec une nette orientation vers l’action qui rend compte du gigantisme de la lutte entre Dieux. J’ai particulièrement apprécié, tout au long de la série, le détail des dessins et la netteté du trait. Un peu comme si le lecteur, Dieu, lui-même parcourait de son œil froid et arrogant l’histoire de quelques-uns des siens.

Pour conclure, cette série est une vraie réussite, tant pour son scénario original que pour ses dessins trop parfaits. Espérons seulement que Valérie ne se limite pas à son idée d’anachronisme antiquo-galactique dans ses futures réalisations.

Par JZB, le 26 février 2007

Publicité