FLANDER'S COMPANY
Ils servent le mal et ils le servent bien !

Que seraient les super-héros s’ils n’avaient pas de super-vilains à combattre ? Sûrement pas les stars planétaires adulées des foules que l’on connaît aujourd’hui. Non, sans une Némésis crédible, le super-héros n’est pas grand chose de plus qu’un simple représentant de l’ordre aux goûts vestimentaires douteux.

Heureusement, il y a la Flander’s Company ! Cette entreprise recrute et forme les pires des vilains – la crème de la crème – avant de louer leurs services à tous les justiciers en manque de renommée. Alors certes, le patron est tyrannique, ses employés un brin loufoques, les tarifs pratiqués totalement exhorbitants… mais tout ce qui compte, finalement, c’est qu’ils servent le Mal. Et ils le servent sacrément bien !

Par boukrou, le 2 octobre 2012

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Notre avis sur FLANDER’S COMPANY #1 – Ils servent le mal et ils le servent bien !

Commençons par une petite présentation : Flander’s Company c’est avant tout une web-série démarrée en 2008 par bande d’amis. Alors que le coffret DVD de la saison 4 voit actuellement le jour, c’est au tour de l’adaptation au format BD de pointer le bout de son nez, toujours aux éditions Kazé. Et pour ce faire, les auteurs nous proposent un "reboot" de la série. Plus qu’une histoire complète avec un fil rouge, le récit commence par nous présenter la Flander’s Company et son univers, puis ce sont plusieurs petits sketchs qui s’enchaînent. dont certains inédits. Ainsi les fans comme les néophytes sauront à coup sûr y trouver leur compte.

Le concept en plus d’être original est rigolo : pour être un bon super-héros, il faut surtout avoir un très méchant super-vilain contre qui protéger la population. Pour pallier à ce problème, la Flander’s Company recrute et forme ces super-vilains. Il ne reste plus qu’ensuite à venir faire son marché et trouver la perle rare qui fera monter votre popularité.
Bien évidemment, ce qu’on retient avant tout, c’est ce côté complètement déjanté. Personne ne se prend au sérieux, les aspirants sont nuls, les employés gaffeurs, et au final, il ne reste que quelques bonnes tranches de rigolade. L’humour tient donc une place importante et on en redemande ! On apprécie également quelques clins d’œil à tout l’univers SF/jeux-vidéos que ce soit dans le récit avec Le Seigneur des Anneaux ou dans le dessin avec quelques personnages en arrière-plan que vous pourrez vous amuser à trouver.

Graphiquement, on reste sur quelques chose de très classique avec une forte inspiration manga à la française; de quoi ravir tout le monde. Les décors sont riches, les combats fluides, les couleurs bien choisies; bref, pas de défauts, mais sans originalité, pas d’engouement particulier non plus.

Au final, Flander’s Company démarre plutôt bien et ravira aussi bien tout nouvel ou ancien adepte de l’univers.

Par boukrou, le 2 octobre 2012

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