FIVE GHOSTS
Des monstres et des hommes

(Five Ghosts 13 à 17 + Five Ghosts Special 1)
Toujours à la recherche de son ami Sebastian, Fabian arrive en Roumanie et se retrouve face à une horde de monstres vampires qui attaquent tous ceux qui s’aventurent la nuit dans les bois ! Il rencontre alors un certain Van Helsing venu affronter le machiavélique Docteur Moreau et ses créatures qui travaillent pour le compte de La Cabale nazie… !

Par fredgri, le 2 octobre 2017

Publicité

Notre avis sur FIVE GHOSTS #3 – Des monstres et des hommes

Comme c’est un peu la grande mode en ce moment, cette série traverse le genre très codifié qu’est l’horreur, en croisant toutes ses plus grandes références. Comme ici, Dracula, Van Helsing ou encore le docteur Moreau !
Mais force m’est d’admettre que cela fonctionne aussi très bien. Dès les premières pages, nous sommes entraînés dans les méandres d’une sombre forêt ou un jeune garçon est attaqué par des zombies vampires. D’emblée, Barbiere pose l’action et les enjeux, sans chichis, avec un héros qui intervient et règle fissa le compte de ces joyeux mort-vivants décrépis !
Et même s’il ne fait pas dans la finesse, le scénariste prend toutefois le temps d’installer tout ça, avec une ambiance pesante et un personnage principal assez charismatique et énigmatique !

Pour ceux qui ne connaissent pas cette intéressante série, il faut savoir que Fabian Gray est comme habité par cinq fantômes qui lui confèrent leur propre habileté, grâce aux pouvoirs d’une mystérieuses pierre incrustée dans sa poitrine… Il y a un samouraï, un archet, un détective, un mage et un vampire. Ce qui lui permet, dans le cœur de l’action, d’utiliser ces diverses facultés pour s’en sortir haut la main !
Bon, le concept est dirons-nous assez "facile", il permet au héros de rapidement se sortir de toutes les situations possible, sans trop de problèmes, et sans davantage d’explications…
Mais à mon avis, l’intérêt de cette série est justement de ne pas se perdre dans des détails explicatifs obscurs, mais bel et bien de développer des atmosphères qui rendent très agréablement hommage aux vieux pulps des années 30/40. On a un héros improbable qui affronte des hordes de monstres tout aussi improbables, lancées dans la nature par des savants fous complètement barrés.
Il faut donc se laisser emporter sans trop chercher à creuser.

Graphiquement, le trait est sec, il rappelle celui de Klaus Janson avec le même côté brouillon et sale, sans forcément la même flamme non plus ! Malgré tout, j’avoue que l’alchimie avec le scénario opère tout de suite, tout est très cohérent et plein de charme !

Sans être la série inoubliable, cela reste une bonne lecture, et c’est déjà très bien comme ça !

Par FredGri, le 2 octobre 2017

Publicité