FIRST WAVE : THE SPIRIT
Volume 3

Central City. La nuit.
Alabaster Cream est poursuivie par deux hommes armés. Alors qu’ils la rattrapent, la jeune femme ne doit son salut quà l’intervention du Spirit ! Ce dernier lui propose d’aller porter plainte à la police. Mais Alabster refuse. Elle a peur que les policiers croient qu’elle a tué son patron, Lou Schleicher, un fameux dessinateur de comics dont le très connu Strongman. Le Spirit l’invite autour d’un café à lui raconter ce qui s’est passé…

 

Par berthold, le 12 juillet 2013

Publicité

Notre avis sur FIRST WAVE : THE SPIRIT #3 – Volume 3

De l’action, de l’humour et du suspense nous attendent dans les pages de dernier volume de First Wave : The Spirit.

Outre trois histoires de grandes qualités écrites par David Hine et Matthew Sturges qui sont illustrés par tois artistes : Victor Ibanez, Moritat et John Paul Leon, on se délecte, en bonus, de 12 courtes histoires exclusives en noir et blanc autour du personnage du Spirit. Et quel casting pour ces histoires : Denny O’Neil & Bill Sienkiewicz, Harlan Ellison & Kyle Baker, Uslan, Santo & Justiniano, Lapham & Kaluta, Azzarello & Risso, Strnad & Corben, Simonson & Bernet, Dini & Ploog, Chaykin & Bolland, Levitz & Garcia-Lopez, Wil Pfeifer & P.Graig Russel. Bref, du beau linge, comme on dit.

Les trois histoires en couleurs du Spirit sont assez différentes et donnent chacune un ton particulier à l’univers du Spirit. C’est avec grand plaisir que le lecteur se plonge dans les rues de Central City où il croisent le Spirit, Nolan, sa fille, Octopus et d’autres personnages dont de belles pin-ups.
Les récits du Spirit ne se prennent pas vraiment au sérieux et on y trouve toujours un ton différent, une ambiance particulière. L’humour étant quand même bien présent. Dans ces récits, nous découvrons une ancienne petite amie de Denny Colt toujours aussi perturbée par lui lors de la St-Valentin, nous enquêtons dans le monde de l’art ou tentons d’innocenter le Spirit de divers meurtres dont il est accusé.

Les diverses parties graphiques valent le coup d’oeil. Chaque artiste y met son talent dans les histoires. Quel plaisir de pouvoir admirer le trait de Sienkiewicz, de Bolland, de Winslade, de Risso, de Garcia-Lopez, de Bernet, de Corben ou encore de P.Graig Russel dans de magnifiques pages en noir et blanc qui rendent un superbe hommage à l’oeuvre de Will Eisner.

Un must à posséder, une oeuvre à lire et relire. Le Spirit reste une oeuvre de référence, un personnage de légende indémodable qui ravit et ravira encore de nombreuses générations de lecteurs.

 

Par BERTHOLD, le 12 juillet 2013

Publicité