FINAL INCAL
L'integrale 40 ans

John Difool, détective privé de classe "R" se réveille de son amnésie. Quelques souvenirs reviennent. Mais ce "réveil" n’est pas une bénédiction. Revoilà qu’on veut faire la peau de Difool. Et lui, qui repart dans les ennuis.
De plus, un nouveau virus menace l’humanité : celui-ci doit sonner le glas de l’espèce humaine.

Difool est donc seul face à cette menace, même Deepo ne peut l’aider.

 

Par berthold, le 23 avril 2015

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Notre avis sur FINAL INCAL # – L’integrale 40 ans

La maison d’édition Les Humanoïdes Associés fête leur 40 ans. Et à cette occasion, elle propose quelques titres phares de leur collection en intégrale spéciale et à un prix intéressant. La saga Final Incal fait partie du lot.

 Vingt ans après la dernière aventure de l’Incal, huit ans après que Moebius et Jodorowsky ont lancé Après l’Incal (dont un seul tome était sorti et dont nous espérions une suite), le scénariste du Bouncer a relancé sa saga-phare la plus connue sous un nouveau titre : Final Incal  avec un nouveau dessinateur qui a fait ses armes chez  Marvel entre autres, grâce aux séries Cable ou les Inhumains.

En fait, Jodorowsky a repris la trame lancée par le premier tome de Après l’Incal et le relance sous un nouveau titre. Et je dois dire que la saga Final Incal m’a bluffé. Je n’ai jamais vu une aventure de John Difool aussi impressionnante question graphisme (et du point de vue du scénario aussi). Pourtant, je trouve que passer après Moebius ne doit pas être évident. Mais là, José Ladrönn s’est accaparé le personnage et a rendu une superbe copie. Lui, qui au départ de sa carrière était influencé par Jack Kirby, je dois dire que là, …chapeau ! C’est d’une grande qualité, d’une grande richesse, c’est sublime, c’est…tout simplement époustouflant !
Prenez donc votre livre, page 12 par exemple. Regardez donc la case 6 avec l’explosion du vaisseau. On se croirait presque au cinéma dans un des films de Georges Lucas. Il y a un tel dynamisme dans ces pages, dans cette mise en scène que vous ne lâchez votre livre qu’au bout de la dernière.
Jodorowsky s’améliore avec ce titre. Avec cet auteur, c’est parfois quitte ou double. On peut tout aussi bien être déçu car il en fait trop ou bien rester scotché par son récit (comme pour Bouncer). Final Incal fait partie des très bonnes surprises. 
Ceux qui ne l’ont pas lu et qui veulent se plonger dans cette saga, grâce à cette belle édition, ne seront pas déçus. Final Incal s’avère être bien supérieur aux précédentes histoires. Et peut être lu directement aussi.
Jodorowsky a relancé  la franchise de l’Incal avec brio et grâce à lui, nous avons pu découvrir un excellent auteur, José Ladrönn.

Une intégrale à ne pas manquer !

 

Par BERTHOLD, le 23 avril 2015

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