La fin du monde, avant le lever du jour

 
Différentes histoires courtes composent ce manga à la couverture si paisible, la dernière et la première apposant respectivement leurs titres pour donner le sien à ce volume. Toutes ces histoires mettent des personnages dans des situations parfois assez inattendues ; bribes d’émotion, de mystère et de réflexion sur la vie, la mort, la chance, l’amour…
 

Par sylvestre, le 1 juin 2011

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Notre avis sur La fin du monde, avant le lever du jour

 
Inio Asano est ce genre de mangaka dont le travail interpelle non pas parce qu’il séduit d’entrée, mais parce qu’au contraire (et paradoxalement), il est insondable et relativement difficile d’accès. Pas facile, en effet, de toujours tout comprendre : le mangaka nous invite au plus près de ses personnages, mais finalement tellement près, tellement précisément, qu’on a du mal à s’identifier à eux. Leur intimité ne nous est plus seulement dévoilée mais imposée : elle nous devient aussi captivante… que dérangeante, comme si on ne voyait qu’une partie des problèmes sans en connaître les origines ni sans savoir quoi faire de ce que l’on a appris…

Oui, ce manga est difficile d’accès, mais le dessin de Inio Asano est si beau, entre réalisme dur et dessin animé pour enfants, qu’on a envie de percer le mystère des situations qu’il nous montre et des personnages qu’il expose. Quitte à se noyer dans ses récits, au seul bémol près que c’est nous qui choisissons de le faire, que c’est nous qui acceptons de nous laisser entraîner sans être sûrs d’en ressortir en ayant pu faire le point…

Celle qui a eu ma préférence est l’histoire intitulée Tokyo. Et vous ?
 

Par Sylvestre, le 6 juin 2011

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