Le fils du grimacier

Le baron Joachim kiessling de Wurton est aujourd’hui bien vieux. A la veille de sa mort, il va se marier avec une femme beaucoup plus jeune que lui : pas pour la toucher, mais juste pour faire de Lymm, le fils de celle ci, son héritier.
C’est la condition pour briser la malédiction qui pèse sur sa famille depuis des générations, malédiction qui va nous apparaître dans toute son horreur.

Par Gdseb, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Le fils du grimacier

Une première lecture du fils du grimacier vous paraîtra sans doute confuse : n’hésitez pas, relisez le.
Cette collaboration entre Sorel et Gallié (qu’on retrouvera plus tard pour Algernon Woodcock) est en tout point remarquable. La narration est quelque peu confuse, puisqu’elle repose essentiellement sur le flashback. Mais en restant concentré, on découvre toute la richesse de ce procédé ; le suspense monte petit à petit, pour plonger dans une horreur rarement atteinte : c’est la seule BD dont la lecture me donne encore aujourd’hui des frissons.
Le scénario est vraiment très bon et surtout très bien traité, surtout dans le cadre d’un one shot, qui permet d’atteindre une grande intensité.
Sinon, que dire de l’aspect graphique : c’est du très grand Sorel. Fort de son expérience de l’île des morts, le dessinateur nous montre ici tout son talent.
Le dessin nous plonge dans l’ambiance du récit, et les couleurs sont une nouvelle fois splendides : des camaïeu si caractéristiques de cet auteur, jusqu’aux éclairages, en passant par la représentation des mouvements, tout est parfait.
C’est à mon sens un des (le ?) meilleur album de Sorel, alors, n’hésitez pas…

Par Gdseb, le 6 mai 2003

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