FILS DE L'AIGLE (LES)
Ma Bohème

Le grand Amiral Murat missionne le Lieutenant Morvan d’Andigny de partir pour la Bohème afin de rencontrer un dénommé Sulkowski et préparer sa venue pour la reconnaissance de cette région en vue d’une prochaine campagne guerrière. Arrivé au point de rendez-vous, le contact n’y est pas et comble de malchance, Morvan est enlevé. La Giberne qui accompagne ce dernier part à sa rescousse guide par la fille de Sulkowski détenu également par les ravisseurs. L’affaire s’annonce des plus périlleuses car le lieu de détention est une véritable forteresse tenue par des aristocrates français peu scrupuleux.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FILS DE L'AIGLE (LES) #6 – Ma Bohème

L’objectif de l’empereur Bonaparte d’envahir l’Angleterre est pour ainsi dire tombé à l’eau. En cette année 1805, un nouveau projet prend corps par l’intermédiaire de Murat, le grand Amiral et beau-frère de Napoléon, dont le but est d’aller en découdre une nouvelle fois avec les autrichiens.

Michel Faure, lors d’un préambule historique bien illustré, campe le contexte politique et militaire de la France de l’époque impériale et nous fait côtoyer l’état-major de l’Aigle. Hormis la présence de ce dernier dépité par la tournure des évènements au Camp de Boulogne, nous croisons le regard de celui qui deviendra le Roi de Naples dans les années suivantes et qui, pour l’occasion, est à l’origine de la fiction présente.

L’aide de camp Nourdin quitte Morvan et la série et est remplacé par le deuxième complice de celui-ci qu’est la Giberne. Un brin fort en gueule avec un cœur gros comme ça, possédant une stature "obélixienne" (moins enveloppée), ce brigadier chef s’annonce être un compagnon sûr pour le jeune d’Andigny.

Au niveau dessin, Michel Faure ajuste son trait pour donner l’essentiel du message. Toutefois, j’ai trouvé, dans cet opus, qu’il négligeait les arrière-plans peut-être pour mieux détacher les actions de première ligne. Les vues générales sont superbes et suggestives par leurs représentations à la fois complexes et épurées.

La grande armée et ses deux éclaireurs se tournent irrémédiablement vers l’Autriche pour une rencontre guerrière qui va faire date : la bataille d’Austerlitz. A suivre !
 

Par Phibes, le 2 janvier 2008

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