FILS DE L'AIGLE (LES)
Destinées bataves

Ayant quitté les champs d’Austerlitz, le lieutenant d’Andigny atteint les portes d’Amsterdam. Il y rejoint son ancien aide de camp Nicolas La Giberne qui s’est monté en ménage avec Kajia. Transportant à bord de sa berline l’héritage de sa fille installée en Angleterre et qu’il ne connaît pas, il compte sur l’appui de Nicolas pour lui permettre de traverser la Manche. Toutefois, le notaire véreux de Liège qui s’est occupé de la succession, a mandaté un homme de main pour détourner à son profit la coquette somme remise à Morvan.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FILS DE L’AIGLE (LES) #9 – Destinées bataves

En ce mois de janvier 1806, Morvan d’Andigny tente de rejoindre en Angleterre sa fille dont il a appris incidemment l’existence dans le tome précédent. Pour ce faire, compte tenu du climat de tension qui subsiste entre les nations britannique et française, le lieutenant n’a d’autres solutions que de faire appel à son ancien complice d’aventures antérieures. Un détour par le pays Batave dominé par les forces françaises s’impose donc.

Michel Faure poursuit la quête de ce personnage attachant qui, en parallèle des mouvements des troupes impériales, subit moult déboires personnels. L’auteur joue habilement avec ses personnages en les faisant se croiser au fil des divers tomes. Entre autres, l’imposant caractériel La Giberne revient à nous en grande forme et prêt à repartir à l’aventure avec son coéquipier. De même, Hortense (la partisane à la cause royale) intervient en cet opus brièvement mais de façon destructrice.

Le style romancé de cette série est toujours agréable et plein de bons sentiments. On partage le quotidien mouvementé du militaire qui n’a rien d’un sédentaire. Les émotions sont bien retracées aussi bien que les actions.

Le coup de crayon est sûr, minutieux et rapide. Les ombres portées représentent un nombre incalculable de petites hachures utilisées à bon escient donnant un relief explicite. La colorisation directe, surtout dans les extérieurs néerlandais est très efficace et apporte un plus non négligeable en terme de beauté artistique.

En selle pour de nouvelles péripéties bataves !
 

Par Phibes, le 7 janvier 2008

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