FILS D'EL TOPO (LES)
Caïn

Suite directe au film "El Topo" de Jodorowsky, sorti en 1970, l’histoire commence quelques années après le sacrifice d’El Topo qui va lui permettre ensuite d’être déifié, lui conférant ainsi le pouvoir de l’omnipotence. Néanmoins, il en a profité pour maudire Caïn, menaçant ainsi tous ceux qui le regarderont à être pétrifiés… Depuis ce dernier erre sans but, rongeant sa colère contre ce père qui la rejeté… !

Par fredgri, le 19 mai 2016

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Notre avis sur FILS D’EL TOPO (LES) #1 – Caïn

On se souvient du célèbre film culte de Jodorowsky, même si les projections cinématographiques ont vite été réservées à un public amateur d’œuvres décalées et hors normes !
Toutefois, le film se distinguait surtout par ses ambiances allégoriques et surréalistes ou se mélangeaient des références bibliques ou d’autres plus cryptiques, donnant à l’ensemble des allures de performances artistiques qui pouvaient parfois paraître rébarbatives, mais qui restaient fascinantes !

Et dès les premières pages (ou Jodorowski revient rajouter quelques détails à la fin de son film) nous sommes plongés dans les mêmes ambiances, avec néanmoins une mise en scène plus froide et beaucoup plus esthétique aussi ! Le réalisateur/scénariste reprend donc les mêmes thèmes en forçant le côté christique (de nombreuses références viennent appuyer le parallèle d’ailleurs, au point ou c’en est parfois très démonstratif !!!). On retrouve bien le Jodorowski obnubilé par les mêmes obsessions, les mêmes figures symboliques qui reviennent en boucle dans son œuvre !

Mais comme il est aussi plus explicite, le propos gagne en force et en clarté, lui permettant ainsi de mettre son récit au service de considérations philosophiques et spirituelles plus profondes qui rythment l’ensemble d’un bout à l’autre… !

Mais, assez étrangement aussi, nous avons surtout à faire à un album qui pose les bases et lance à peine l’intrigue !

Mais la grande force de ce premier volume réside dans le choix de l’artiste. En effet, on retrouve le génial José Ladrönn qui livre des planches absolument magnifiques, très fidèles aux physionomies du film, tout en arrivant à se réapproprier l’univers de Jodorowsky avec une vraie virtuosité !
L’artiste a énormément évolué depuis ses Cables et même ses ElephantMen, adoptant un trait extrêmement réaliste tout en ayant une vraie personnalité. C’est incroyable. Il y a des pages qui se dévorent des yeux, avec une multitude de détails savoureux !!!

Ce premier volume est donc un vrai régal pour les yeux, mais il permet aussi de redécouvrir un univers qui aura attendu 46 ans pour renaître…
Trois albums sont prévus en tout, il va falloir être patient ! Alors profitons en !

Par FredGri, le 19 mai 2016

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