FILLE MAUDITE DU CAPITAINE PIRATE (LA)
L'Etoile Vive

Toujours aidée de Poivre d’As, son perroquet, et de Halek et Haftu, ses deux fidèles espadons en cuirasse, la fille maudite du Capitaine Pirate erre sur les mers exotiques d’Omerta à la recherche de son père. En plein combat naval, dans la cambuse d’une nef de guerre en perdition, elle apprend qu’elle ressemble à sa mère, la femme d’un fameux capitaine pirate.

Par geoffrey, le 21 octobre 2016

Notre avis sur FILLE MAUDITE DU CAPITAINE PIRATE (LA) #2 – L’Etoile Vive

On avait laissé la fille maudite du Capitaine Pirate en fâcheuse posture en plein combat naval. Elle venait de tomber dans la cambuse sur un garçon grassouillet qui chantait ses aventures. Passé le moment de surprise, la fille maudite en apprend davantage sur ces parents. Ce tome 2 raconte presque même que cela : le joli conte de la rencontre entre sa mère et son père.

Si l’histoire est plus sombre, peut-être moins dense, peut-être plus contemplative que le premier volume, il faut d’abord dire que là où le premier volume contenait trois chapitres quand celui-ci n’en contient qu’un seul. Néanmoins, ce second volet de la Fille Maudite du Capitaine Pirate garde son attrait, son ambiance loufoque et fantastique et l’on est heureux de retrouver notre tout-feu tout flamme héroïne borgne, notre Coraline aux pays des mers et des pirates.

Comme pour le premier opus, « L’Etoile Vive » est à la fois un bel objet, imprimé avec la même qualité de papier et de couverture que le précédent, et une prouesse artistique. Bastian ne s’épargne pas et cela se voit. Faisant la part belle à la fiction et par son style digne de la gravure, son travail s’apparente d’ailleurs à l’orfèvrerie d’un autre âge.

Il nous propose même sur une expérience de lecture unique, nous invitant parfois à changer la façon et l’ordre de lecture des cases. Celles-ci sont parfois difficiles à cerner tant l’auteur insère dans son texte des créatures, des personnages ou des éléments de décor qui composent une scène riche de vie que l’on pourrait prendre pour des enluminures.
Mais cela ne gène en rien le plaisir de lecture. Au contraire, ils donnent un élément supplémentaire pour rouvrir l’ouvrage… en attendant le troisième volume de la Fille Maudite du Capitaine Pirate.

Par Geoffrey, le 21 octobre 2016

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