FILLE DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE (LA)
Paris 1855

Paris, 1855. L’empereur Napoleon III s’apprête à inaugurer l’Exposition Universelle. Une femme nommée Maria Zambelli, est retrouvée pendue, au pont de l’Alma. Elle est connue pour ses talents de danseuse, mais aussi pour être la maîtresse de l’Empereur. La police conclut à un suicide. Sauf qu’elle a été assassinée… Non loin de là, vit dans une roulotte, une jeune fille de 12 ans, Julie, qui a vu, dans une vision, la mort de cette femme. Elle connait la vérité. Ceux qui veulent la mort de Napoleon III ont trouvé un nouveau bouc émissaire pour commettre leur forfait. Il se nomme Ferrand, un colonel de l’armée française qui rentre tout juste d’Algerie. Les complotistes ont enlevé celle qu’il aime pour le forcer à tuer l’Empereur lors de son arrivée à l’Exposition Universelle. Le colonel va se faire aider de Julie pour tenter de découvrir qui sont ces hommes qui veulent la mort de Napoleon III. Mais il ne lui reste que peu de temps…

Par berthold, le 29 avril 2018

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Notre avis sur FILLE DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE (LA) #1 – Paris 1855

La Fille de l’Exposition Universelle est le nouvel album imaginé par Jack Manini, qui s’est déjà fait remarquer avec la sortie d’Arthur Cravan. Mais cette fois-ci, il laisse la partie dessin au non moins talentueux Etenne Willem.

Ce premier tome est une bien belle surprise. L’intrigue est originale, prenante et permet de nous retrouver pendant la fameuse Exposition Universelle de 1855.
Le scénariste nous propose de suivre de beaux personnages, bien écrits, avec du charisme. Nous rencontrons donc Julie, 12 ans, l’héroine de ce récit, qui vit avec sa mère, une cartomancienne. Julie a aussi des dons de voyance. Elle a vu le meurtre de Maria Zambelli, mais la police ne l’écoute pas.
Manini nous entraîne dans els traces de Julie de 12 ans jusqu’à l’âge de 94 ans, à l’Exposition Universelle de 1937. Julie est donc le fil rouge de la série, et chaque tome est un récit complet, pas besoin d’attendre un an pour avoir la fin de chaque intrigue.
L’idée de Manini est plutôt bonne, raconter ces diverses expositions universelles en suivant la vie de Julie.
Quand au récit policier de ce premier tome, c’est une bien belle traque à laquelle il nous invite.

Et pour mettre tout cela en images, quoi de mieux que le talent d’Etienne Willem. Les pages sont magnifiques, il nous en met plein la vue, les personnages ont de la force et de la présence. Même dans le rythme de ces planches, il y a de superbes idées, de beaux cadrages et des plans audacieux. Si nous ne la savions pas encore, Willem s’affirme comme un des dessinateurs les plus doués de ces dernières années.

Une aventure étonnante et passionnante nous attend dans ces pages, en compagnie de La Fille de l’Exposition Universelle !

 

Par BERTHOLD, le 29 avril 2018

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