FEUL (LE)
L'héritage

Poursuivant leurs recherches sur les origines de ce mal appelé le feul, la petite troupe cosmopolite constituée par Jautry, Kaliam, Valnes, Belkiar et Sarynya a pénétré le territoire des terribles Brhoms. Alors que les deux femmes et l’Albinth sont capturés par ces derniers et condamnés à des travaux de forçats pour le compte de leurs dangereux geôliers, Jautry et Kaliam parviennent à éviter leur capture et se mettent en quête d’un moyen pour libérer leurs compagnons d’infortune. Mais le feul n’épargne personne en ces lieux mortels si bien que l’inquiétude gagne les Brhoms eux-mêmes. Pour les cinq voyageurs, leur fuite à laquelle ils aspirent, va révéler la tromperie des dieux et leur présent morbide.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FEUL (LE) #3 – L’héritage

"L’héritage" signifie la clôture de la trilogie du "feul" et la fin d’une quête engagée par une petite colonne constituée d’êtres de différentes races. Enfin, l’origine de cette maladie mortelle qui a étendu son aura sur les trois ouvrages, nous est dévoilée dans un déferlement de violence, de souffrance et d’abjection perpétrés par une peuplade esclavagiste.

Jean-Charles Gaudin parvient sans ambiguïté et sans tapage superflu à captiver jusqu’au bout notre attention sur les cruelles mésaventures de ces cinq personnages. Car, malheureusement pour eux (et heureusement pour nous), les surprises n’ont pas fini de défiler. En effet, le monde qui les entoure (celui des Brhoms en particulier) n’est que misère et barbarie extrême, décharné par une maladie sournoise et sans espoir de guérison. Et c’est dans cet enfer que la réponse à leurs questions et aux nôtres aussi, va jaillir.

L’auteur qui sait faire preuve d’une grande maturité scénaristique ("Galfalek", "Les princes d’Arclan", "Les arcanes du Midi-Minuit"…), fait monter sans concession la pression au rythme des découvertes du duo formé par Jautry et Kaliam ou des déconvenues des trois autres comparses, et parvient à nous sidérer au final par un revirement qui devrait surprendre plus d’un lecteur.

Les graphiques de Frédéric Peynet sont superbes, bien proportionnés et d’une véracité bien travaillée. A regarder ses vignettes, on sent que ce dessinateur exulte dans la réalisation de gros plans. Car les visages qu’il croque exhalent, au vu des regards, une certaine profondeur d’âme qui ne laisse pas insensible. Pareillement, les décors intérieurs et extérieurs sont finement restitués et encadrent merveilleusement les protagonistes.

La fin du voyage est proche, annonçant que l’origine de la maladie va enfin être découverte. Mais à quel dépens ! Une bien belle histoire fantastique pas aussi innocente qu’elle pourrait le paraître.
 

Par Phibes, le 4 février 2009

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