Fennec

Fennec n’a qu’une idée en tête, éliminer tous les serpents ! Pour ça, rien de plus facile, il suffit de trouver le collier du shaman, celui qui fait pleuvoir car comme chacun sait, s’il pleut, pas de soleil ! Et comme le dit Fennec : « Sans soleil, bye-bye les serpents ! » 

Le voilà donc parti à la recherche du collier avec en prime des nouveaux amis rencontrés en chemin.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Fennec

On pourrait croire qu’il est irrésistible. Ca a bien faillit. Quel charmeur ce Fennec avec ses petits airs et ses mimiques qui nous font fondre à chaque case. Une expression attachante sans qu’on ne sache pourquoi, c’est la magie de la séduction qui opère de la première à la dernière page du livre. Heureusement que le dialogue est là pour tout remettre à sa place. Un peu de points sur les I s’imposent.
Alors que deux compères vont s’apporter une aide précieuse pour que chacun puisse atteindre son but, l’un, le fennec, est plus fourbe que l’autre. L’autre, le Gibbon, totalement myope au point de ne pas faire la distinction entre les garçons et les filles, un peu plus bête que le fennec, est nettement moins méchant. Et comme il n’a pas la langue dans sa poche, il est l’heureux élu pour asséner quelques vérités. Pas question de tout raconter, mais pour un aperçu du niveau de pertinence, une petite gourmandise :

Fennec dit à Gibbon : « Les types, 100% parfaits, sans un seul défaut, ça n’existe pas.. »
Gibbon répond : « Dans ce cas les types qui ont 100% de défauts n’existent pas… Ils doivent avoir au moins une qualité…. Ca serait quoi la tienne ? »

Tout en subtiles réparties plus méchantes que douces, drôles et incisives, le nouvel album de Trondheim et Yoann est une petite perle comme le sont les pensées de Pierre Dac avec toujours un peu de retenue pour que le mauvais ne le soit jamais complètement, quoique… !

Le dessin aquarellé mettant en scène des animaux apporte le plus indispensable à toute bonne histoire dessinée : le plaisir de l’œil.

En deux mots : Très attachant.

Par MARIE, le 1 octobre 2007

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