FEMMES EN BLANC (LES)
Potes de chambre

L’univers médical est empli d’anecdotes. Que ce soit dans les couloirs de la clinique où travaille le docteur Minet, dans les chambrées visitées par l’infirmière Nathalie, dans la salle de consultation où les patients les plus improbables passent et même à l’extérieur des murs de l’établissement hospitalier, nombreuses sont les situations qui, même si elles se rapportent à la santé, portent leur lot de cocasserie. Si vous n’êtes pas convaincus, les preuves se trouvent dans ce nouvel album.

Par phibes, le 29 mars 2016

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Notre avis sur FEMMES EN BLANC (LES) #38 – Potes de chambre

Pour la 37ème fois depuis 1986, Raoul Cauvin et Philippe Bercovici, véritables adeptes du milieu hospitalier en goguette, refont cause commune pour remettre sur le billard de nouvelles tranches de vie inhérentes à leurs fameuses femmes en blanc.

Ce nouvel album ne déroge nullement à la règle imposée dès le départ de l’aventure éditoriale et vient, comme il se doit, nous offrir, sous un sous-titre évocateur, une kyrielle de gags dédiés à l’univers de la santé. Selon un concept complètement éprouvé, l’on retrouve les personnages récurrents (le docteur Minet, Nathalie et ses parents…) ainsi qu’une flopée d’autres protagonistes plongés dans une série de mésaventures médicales qui, si elles ont une base de vérité, se révèlent poussées à leur paroxysme.

Aussi, l’on pourra concéder que le résultat est d’un niveau plutôt concluant. Les historiettes proposées qui se déclinent sur une à plusieurs planches s’appuient sur des ressorts scénaristiques que l’on sent maîtrisés. Il est vrai que Raoul Cauvin reste intarissable sur le sujet et le démontre facilement au travers d’un large éventail de situations cocasses qui tournent autour de son domaine prédilection et de chutes très correctement gérées.

La prestation de Philippe Bercovici reste dans la lignée de ce qu’il a pu produire précédemment. Il ne fait aucun doute que l’artiste, en parfait osmose avec son complice scénariste, maîtrise lui aussi son domaine et le traduit à la faveur d’un trait complètement délié. L’humour qui s’en dégage, favorisé par un jeu d’expressions parfaitement dompté, demeure entièrement convaincant.

Une radiographie du monde médical toujours aussi incisive et rigolote qui pourrait sans nul doute agrémenter les tables des salles d’attente des centres médicaux.

Par Phibes, le 29 mars 2016

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