Fela back to Lagos

 
Ade est un voyou, un de ces gamins des rues qui oeuvrent en bandes à Lagos et terrorisent la population avec leurs méthodes ultra-violentes.

Un jour, il est reconnu par une prostituée après avoir dévalisé un client et, revenu chez lui, se fait embarquer par des "gros bras" qui le remettent au malhonnête Révérend Harry Powell ; ce dernier n’ayant d’autre objectif que de faire venir à lui mère d’Ade pour en profiter…

Quand Ade se fait plus tard attraper après un cambriolage de trop, il est à nouveau conduit au Révérend mais meurt au cours d’un rituel d’exorcisme mal maîtrisé devant les fidèles de l’homme d’église qui fera avaler à ces derniers que c’est la volonté divine.

Abandonné dans une décharge, Ade "ressucitera" pourtant : réanimé et habité par l’esprit du défunt Fela Kuti, musicien et homme politique nigérian, le jeune voyou aura comme un sursis et reviendra d’entre les morts pour mener à bien une extraordinaire mission…
 

Par sylvestre, le 15 octobre 2019

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Notre avis sur Fela back to Lagos

 
L’ultra-violence des bas-fonds de Lagos, la capitale du Nigeria, est comme la fédératrice musique afro-beat de Fela Kuti : une des innombrables facettes de cet énorme pays où le pétrole corrompt les politiques et laisse la population dans une pauvreté parfois extrême.

Dans cette bande dessinée, le scénariste "multilames" Loulou Dedola (419 African Mafia), aidé du dessinateur Luca Ferrara, nous a concocté une aventure extraordinaire où la magie de l’au-delà va s’inviter dans la misère de la ville-ogre.

Dans la lumière psychédélique de couleurs parfios à dessein trop flashy, les destinées du jeune Ade et de l’esprit de Fela Kuti vont se croiser et apporter encore plus de folie dans cet univers qui n’en manquait pas.

Une expérience de lecture qui plaira à ceux qui connaissent l’extravagant Nigeria et sa culture mais qui pourrait en dérouter de nombreux autres tant par cet exotisme auquel on n’est pas forcément habitué que par le traitement des scènes rapportées d’entre les morts…
 

Par Sylvestre, le 15 octobre 2019

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