Faxer une andouillette (et autres bêtises)

Et si… Et si on essayait d’imaginer les bêtises les plus folles ? On trouverait quelques idées de trucs déjà faits, comme dessiner sur les tapisseries du salon. Bwarf ! Classique ! On ferait alors monter le niveau d’un cran en tentant de donner un sandwich à son magnétoscope ou en essayant de faxer une andouillette. Et puis on partirait ensuite à coup sûr dans des délires bien plus gros et nécessitant parfois des moyens qu’on n’aurait pas.

Pour ceux dont l’imagination serait moins fertile que celle des autres : pas de problème ! Cet album Faxer une andouillette (et autres bêtises) vous propose un petit catalogue d’initiatives plus ou moins conseillées. Plutôt moins que plus, d’ailleurs, pourrais-je dire sans trop me risquer…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Faxer une andouillette (et autres bêtises)

Il y a deux manières de lire cet album. Ou plutôt deux âges. On peut le lire enfant, et on peut le lire adulte. Et on constate que malheureusement, les jeunes lecteurs à qui il s’adresse plus particulièrement risquent d’être ceux qui l’apprécieront le moins. Après l’avoir lu, mes enfants m’ont dit qu’ils n’avaient pas bien aimé le dessin et ont trouvé dommage que les bêtises racontées ne soient en fait pour la plupart que des bêtises irréalisables (bon, euh, en même temps, il vaut peut-être mieux ça, non ?!) Ils ont donc passé un bon moment de lecture, mais sans trouver la dose de rire qu’ils en attendaient.

Pourtant l’humour est bien là, et sans dire que je me suis bidonné tout le long à gorge déployée, j’ai aimé pas mal de petits trucs. Comme le déguisement de turbopompe, par exemple ! Ce genre de gag qui arrive d’un seul coup (vous verrez). J’ai bien aimé aussi la structure des pages, qui justement permet de tout amener de manière rapide, avec impact. On trouve sur chaque planche un titre, un texte en dessous qui introduit la bêtise qui va être développée. On a ensuite la planche proprement dite, invariablement composée de 2 x 2 cases carrées et, enfin, un texte conclue le gag avec un conseil ou un avis de l’auteur, Jacques Azam.

Passée la déception de voir que les bêtises sont majoritairement hors de portée de réalisation par nos chers enfants (couper l’électricité dans une ville, interférer dans les procédures d’une base de lancement de fusées, imposer une nouvelle tenue professionnelle à des gars de chantier…), on apprécie mieux l’originalité des gags. Et si on est un adulte lecteur, par ailleurs, de BD plus underground, on n’aura aucun mal avec le dessin.

Voilà ce que j’en dis. Le meilleur à faire pour vous dont l’attention a été attirée par le titre pour le moins délirant de cette BD, c’est au final de la lire et de vous faire votre propre opinion. Vous verrez alors si vous passez par différentes phases menant à terme au plaisir de la lire ou si vous restez bloqué au stade de vos toutes premières impressions.
 

Par Sylvestre, le 14 mars 2009

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