FAUT PAS PRENDRE LES CONS POUR DES GENS
Faut pas prendre les cons pour des gens

Les gens sont des cons… à moins que l’on ne veuille juste les faire passer comme tel !!!.
En tout cas, les robots les remplacent dans les usines, les signes extérieurs de richesse sont les premiers à subir l’ingtratitude de la rue, les soins hospitaliers se transforment en soins inhospitaliers…

Par aub, le 3 janvier 2021

Notre avis sur FAUT PAS PRENDRE LES CONS POUR DES GENS #2 – Faut pas prendre les cons pour des gens

Je m’étais littéralement poilé sur le premier opus, alors en voyant ce second tome, je me suis jeté dessus… et j’ai bien fait, car c’est du même niveau.

Les auteurs sont les héros de leur album, sinon, comment feraient-ils pour trouver ces histoires sans en être les protagonistes… il est impossible de pondre de telles histoires sans les avoir vécus !!! impossible. A moins qu’ils ne soient les yeux de Moscou, ou Big Brother, à contempler profondément l’être humain dans son quotidien et son intimité pour n’en sortir que la sève pure de la connerie.
Chaque page est une histoire, mais les mêmes histoires se retrouvent dans une trame régulière, nous replongeant à chaque fois dans un thème différents et nous permettant ainsi de suivre des personnages ou des situations d’un bout à l’autre de l’album, créant ainsi une lecture avec un comique de situation répétitif.

La narration est réussie, avec des gags que l’ont ne voit absolument pas venir. Enfin, ça ne peut que me rassurer, car au final, si je voyais les chutes arriver c’est que moi aussi je serais un con, et c’est bien ce que les auteurs veulent faire passer… nous faire prendre pour des cons… ben c’est raté… avec moi tout du moins… (oh la… quelle prétention !!!)
Autre talent des auteurs, c’est la mise en image des scénes de la vie de cette année 2020… gilet jaunes… malaise à l’hôpital… problème à l’éducation nationale… travail et télé-travail… et tout ça avec beaucoup de subtilité et sans en parler directement…

Alors… une idée cadeau pour une personne qu’on connait… et qui ne serait que comme nous, un con refoulé…

Par AUB, le 3 janvier 2021

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