FAUSSAIRES
Première Partie

Enquête policière dans le monde de la bande dessinée et des collectionneurs.
Deux libraires, Max, et Lucia, spécialisés dans la bande dessinée d’occasion et si possible les éditions originales rares, accompagnés de leur ami dessinateur Samuel, partent sur la piste de dessins inédits d’Hergé. De fil en aiguille, ou plutôt de photos en lettres originales, ils en arrivent même à espérer trouver le Graal de tout collectionneur, un album inédit du père de Tintin.

Par olivier, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FAUSSAIRES #1 – Première Partie

Dans un très beau format à l’italienne, Alep et Deloupy nous entraînent dans une nouvelle aventure aux cotés de l’équipe de la librairie "l’Introuvable".
Après la découverte fortuite de photos d’Hergé prises en 1940 sur lesquelles on le voit aux cotés d’un monsieur moustachu aux lunettes rondes, nos apprentis enquêteurs partent à la recherche de ce personnage qui apparaît sur la couverture de Les cigares du pharaon, enveloppé comme une momie sous l’étiquette : « M. Trentin 5-7-1932 », et voisin de sarcophage de E.P. Jacobini.
Nos deux auteurs, partant du postulat qu’Hergé a représenté sur cette couverture des personnages réels, dont bien évidement E. P. Jacobs, imaginent la vie de ce Monsieur Trentin et les relations qu’il aurait entretenu avec le Maître.
Ils resituent les relations d’amitié entre les deux personnages dans un contexte difficile, la seconde guerre mondiale et surtout l’occupation.
Quelle attitude aurait pu avoir Hergé dans cette période troublée ?
Tous les ingrédients sont présents pour que les recherches attirent les convoitises, d’autant plus que Samuel, se basant sur les lettres écrites par Hergé à M. Trentin, réalise un faux inédit parfait d’une couverture où l’on découvre un Tintin résistant.
Dans un univers déjà évoqué dans Comixland, celui des collectionneurs et spéculateurs, Alep et Deloupy pointent du doigt une dérive du 9ème art, le mercantilisme avec toutes les conséquences et dérives criminelles que cela implique.
Avec un dessin ligne claire où les références à Hergé s’intègrent parfaitement, et un découpage très classique qui donne un charme certain à l’histoire, les deux auteurs ont su trouver un équilibre entre le texte et le graphisme.
Un album délicatement rétro, très agréable comme la petite maison d’édition Jarjille a l’habitude de nous proposer.

Par Olivier, le 15 juin 2009

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