FAUCON DU DESERT (LES)
Martuba Airfield

En ce printemps 1942, les pilotes de Luftwaffe reignent en maîtres sur les cieux lybiens. Au milieu de ces as on trouve l’étoile de l’Afrique, Hans Joachim Marseille qui étrille littéralement les pilotes du Commonwealth.
En secret, Ali et son ami voue une admiration sans faille au héros du IIIème Reich et est passioné de technique et d’aviation. Un jour l’occasion se présente de piloter un de ces Messershmitt et lors de ce vol il abat un avion énemi. Il n’en fallait pas plus pour changer irrémediablement le destin du jeun-homme qui se retrouve à voler avec son idole au sein de la JG 27.
Mais le jeune-homme va vite  être tenailler par son envie  de piloter et le combat que l’on ne peut parfois pas éviter…

Par eric, le 30 novembre 2009

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Notre avis sur FAUCON DU DESERT (LES) #1 – Martuba Airfield

Les faucons du désert est la seconde série de l’auteur suisse Franz Zumstein. Avec cette nouvelle série, il choisit de donner libre cours à sa passion de l’aviation de la seconde guerre mondiale et ancre son récit durant la campagne d’Afrique du Nord. Et pour  renforcer son récit, il fait évoluer le héros de son histoire aux côtés des héros de l’Histoire, comme Hans Joachim Marseille l’as au 158 victoires ou même Erwin Romel, le fameux Renard du désert.
Son héros, Ali, passioné surdoué d’aviation, essaye de trouver l’équilibre entre sa passion pour l’aviation, son histoire d’amour et son histoire familiale. Si du jour au lendemain il devient le héros  de son village, son père ne le voit pas d’un très bon oeil car l’aviation éloigne Ali de l’héritage familial.
Le danger de cet album vient selon moi du fait de faire cohabiter dans un même récit un personnage fictif comme Ali et ses amis, et des personnages historiques. Heureusement, le nom de la collection à laquelle il appartient ( NDR : Histoire et histoires ) donne le ton, et montre  qu’il ne faut pas trop prend au pied de la lettre ce que l’on voit dans cet album.
Graphiquement, difficile de ne pas faire la comparaison avec des bandes dessinées comme Au-delà des nuages ou le Grand Duc, ce qui à mon sens se fait de mieux, mais Franz Zumstein tient bien la comparaison avec Romain Hugault. Ici, le choix de la mise en couleur est différent et l’aspect aquarelle en couleur direct, à l’ancienne est séduisant. Tout en donnant  vie à ces machines volantes, il nous dépeint des personnages très expressifs avec des traits marqués. Même si je peux reprocher certaines perspectives qui donnent des proportions parfois incohérentes aux avions, cet album est dans l’ensemble de très bonne facture. De plus l’auteur nous fait également découvrir ou redécouvrir, des machines italiennes comme les Macchi M.205 Veltro aux lignes très élancées.
Finalement, cette bédé se lit avec une certaines avidité, on ne se perd pas dans le récit entre l’histoire d’amour et le combat intérieur d’Ali, mais le propos est original et plaisant. Cette fin d’année s’annonce difficile pour les bédéphiles qui sont en plus fans d’aviation.

Par Eric, le 30 novembre 2009

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