FASTER THAN A KISS
Volume 1

Fumino est désespérée. Cette lycéenne de 16 ans a perdu ses parents et vit, depuis, de maisons en maisons avec son jeune frère Teppei (4 ans), le reste de la famille ne parvenant pas à se mettre d’accord sur qui doit la recueillir.

Ils finissent par fuguer et le seul à s’être donné la peine de partir à leur recherche est son professeur principal, Kazuma Ojiro. Mais la lycéenne refuse son aide, estimant qu’il fait de la charité. Elle le défie même de l’épouser s’il s’inquiète tant que cela pour elle. Le professeur s’emporte et la prend au mot ! Il épouse ainsi son élève en secret.
Fumino, qui a d’abord fait ça pour trouver un foyer à son petit frère, se retrouve soudain face à une situation totalement inattendue. Elle va devoir apprendre à connaître Kazuma tout en parvenant à gérer cette relation qui, si elle venait à être révélée au lycée, pourrait créer du tort à celui qui lui est venu en aide.

Par legoffe, le 1 octobre 2012

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Notre avis sur FASTER THAN A KISS #1 – Volume 1

C’est sur une idée bien étrange, et un brin dérangeante, que se construit cette nouvelle série publiée par Pika. Une lycéenne vient à partager son destin avec celui de son professeur principal suite à une simple dispute. Une situation qui, avouons-le, laisse un peu incrédule. Mais, après tout, pourquoi pas. Le réalisme n’est absolument pas obligatoire pour faire une bonne histoire, loin s’en faut.

Alors, que vaut donc cette histoire d’amour improbable ? Meca Tanaka est-elle parvenue à rendre le récit crédible malgré tout ? J’aurai tendance à répondre par la négative. La mangaka n’offre pas de scènes qui coulent de source et elle ne trouve pas les artifices qui feront passer la pilule, d’autant que celle-ci est de bonne taille. On ne parvient guère à croire aux mécanismes qui amènent à ce mariage.

L’auteur, pourtant, se démène et apporte beaucoup d’énergie au récit ainsi qu’une bonne dose d’humour. Cela aide d’ailleurs le livre à surnager malgré son handicap. Il se laisse donc lire sans déplaisir et on peut imaginer que les amateurs de shojos s’amuseront à suivre les deux personnages principaux qui vont apprendre à se connaître et, n’en doutons pas, à s’aimer. Précisons d’ailleurs que le livre est très sage (n’oublions pas qu’il s’adresse aux adolescentes) et que la quête de l’autre passe par des étapes longues, où le premier baiser n’arrive pas de suite. D’où le titre qui rappelle qu’ici on se marie plus vite qu’on ne s’embrasse et, plus encore, qu’on ne s’aime vraiment !

Le manga recèle, en revanche, une petite surprise. La dernière partie du livre est, en effet, dédiée à une histoire indépendante, qui se déroule dans le lycée de Fumino. Une petite aventure qui met en scène un garçon insouciant, coqueluche des adolescentes, et une fille très sérieuse, qui va “acheter” un mois de “sorties” avec ledit lycéen. L’histoire est très mignonne, faite d’émotions et de beaux sentiments, le tout non dénué d’humour. La mangaka a été inspirée par la construction de son récit et les amateurs de shojos apprécieront.

Parlons, pour terminer, des graphismes. Ils sont très classiques et agréables, même si l’auteur a parfois tendance à utiliser beaucoup d’espace pour dessiner peu de choses. Il n’a pas le souci du détail, c’est le moins que l’on puisse dire.

Voici donc un shojo qui a ses qualités mais qui mériterait un scénario mieux travaillé afin de permettre au lecteur de vraiment s’y plonger. La seconde histoire, indépendante de la série, mérite, toutefois, à elle seule de s’attarder sur cette nouveauté.

Par Legoffe, le 1 octobre 2012

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