FAR ALBION
Sang royal

Les instances militaires du noyau central de Far Albion sont sans nouvelle de la mission de reconnaissance commandée par le Capitaine Hec. Et pour cause ! Cette dernière, partie enquêter sur la destruction d’une station orbitale aux confins de la zone albiane s’est retrouvée à accueillir des exilés extraterrestres poursuivis par d’autres entités belliqueuses, les Vorpals. Le lieutenant Kex et son équipe se sont transportés sur un astéroïde et ont entamé les hostilités avec un Vorpal impossible à détruire avec des armes conventionelles. Alors que la partie semble perdue, Arty l’améliorat utilise en dernier lieu l’arme de poing découverte en présence de l’alien Nym-Wyvien et ressort triomphant de son combat. Mais la partie n’est pas pour autant gagnée car d’autres vaisseaux Vorpals fondent sur le vaisseau albian avec l’intention de le détruire et d’enlever certains humains. Pourquoi un tel comportement de la part de ces extraterrestres ? N’y aurait-il pas une crainte de leur part de voir se répéter une prophétie ancestrale qui ruinerait leur soif de destruction ? Arty, Jennie, la fille du grand lord Amiral, et leurs compères humains ne vont pas tarder, au fil d’un combat acharné, à découvrir le rôle très sensible qui leur est dévolu.

Par phibes, le 20 mai 2013

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Notre avis sur FAR ALBION #2 – Sang royal

Cette deuxième partie sonne la fin de l’aventure sidérale initiée par Jean-Luc Sala et son acolyte Emmanuel Nhieu. Nous retrouvons donc le vaisseau spatial albian Le Salisbury et ses occupants dans la suite de leurs péripéties hautement mouvementées face à une invasion d’extraterrestres indubitablement agressifs.

Après une fin de premier tome tonitruante, il devenait hautement nécessaire que ce deuxième volet reparte sur les chapeaux de roue. Et c’est le cas ! Jean-Luc Sala ne fait ni une, ni deux pour relancer la machine et nous replonge, après un court instant de remise dans le bain, au sein de l’affrontement déséquilibré dans lequel il nous avait laissé. A partir de cet instant, le choix est fait de rester dans ce registre survitaminé et de nous amener petit à petit vers un final insoupçonné.

L’on pourra s’accorder que l’histoire contée, au demeurant bien gérée, bénéficie d’un certain attrait produit certes par l’activité détonante que génèrent les nombreux combats qui parsèment les 48 planches mais aussi par le caractère de l’intrigue mise en place. En effet, bien que l’on soit dans un registre futuriste très lointain bien structuré, l’on découvrira que les péripéties ont un lien avec notre Histoire et plus particulièrement avec une légende anglaise médiévale. A cet égard, l’on concèdera que le rapport est assez bien trouvé et donne une connotation plutôt amusante de l’ensemble. Il ne fait aucun doute que l’on ne s’ennuie pas une minute et que même, les aveux de fin de récit faits par les aliens et par le docteur Myrd créeront une surprise bien agréable.

Malgré une colorisation partiellement efficiente, le travail effectué par Emmanuel Nhieu se montre pour le moins captivant. Riche en détails, minutieux, audacieux dans ses perspectives, son trait se veut un atout pour l’histoire narrée. Grâce à cette dextérité qu’il a acquise au fil des albums depuis Nocturnes Rouges, ce dernier parvient à rendre ses personnages qu’ils soient humains ou exotiques, ses décors intersidéraux, ses vaisseaux spatiaux bien convaincants.

Une bonne fin d’aventure futuriste que les amateurs de space-opéra se plairont à parcourir.

 

Par Phibes, le 20 mai 2013

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