FANTIC
Amnésia

 
Alfred est dessinateur de BD. Il a réussi à obtenir un superbe appartement sous les toits, avec grandes ouvertures lumineuses, dans une maison de 5 logements. Pourquoi son dossier pourtant vite survolé par l’agent immobilier lui a-t-il valu d’être choisi parmi tous les prétendants à la location ? C’est une question qu’il se pose avec sa voisine, Lyzia, une belle jeune et aguichante femme dans les filets de laquelle il aura vite fait de tomber.

Dans le hall d’entrée, on compte six boîte aux lettres. Celle qui n’est donc pas affectée à un logement semble pourtant utilisée, et un nom énigmatique apparaît dessus : FANTIC…

De fil en aiguille, et au fur et à mesure de ses rencontres avec ses différents voisins, Alfred va se rendre compte qu’il est comme un pion dans un jeu dont il a bien du mal à comprendre les tenants et les aboutissants. L’apparition, sur son trousseau, de la clef ouvrant la boîte FANTIC suite à un passage chez Lyzia ou le petit manège de la voisine Roseline semblent lui préciser que les rôles et les implications de chacun ne sont peut-être pas tous aussi hasardeux que dans son cas…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FANTIC #1 – Amnésia

 
Avec FANTIC, Nataël et Béja, par ailleurs auteurs de la série Les compagnons du rêve, nous livrent une BD au concept original. Par sa présentation, tout d’abord, en coffret et avec ce format presque carré. Par le style graphique, ensuite, faisant penser à celui des années 30 grâce à la couleur orange dominante et à la conception de certaines cases. Par le sujet, enfin, une énigme, un polar bien insondable à l’issue de ce premier tome.

Comme un labyrinthe qui offre de plus en plus de possibilités de se perdre, ce tome premier chahute le lecteur en le déstabilisant par la personnalité des protagonistes et par les très nombreuses informations qui lui sont données et qu’il ne sait pas à quoi raccrocher : "Amnésia", le titre, a-t-il un rapport avec le fils de Roseline ? Qui est le propriétaire de la maison si Padelou n’est que l’agent immobilier ? Quel est le rôle de chacun ? Qui tire les ficelles ? Quel rapport, dans tout cela, avec la relation père-fille d’Alfred ?

A ma première lecture, j’ai été complètement perdu, mais je suis joueur et je n’ai pas renoncé à un second passage qui a été plus facile même si tout autant générateur de questions. Force est de constater que bien peu d’indices nous sont donnés dans ce premier opus et que le prochain volume apportera sans doute son lot d’éclaircissements, de branches auxquelles se raccrocher. En son genre, ce début d’histoire m’a fait penser au tome 1 de la série Coelacanthes, de Noa chez Vents d’Ouest.

J’attends donc la suite avec impatience : j’ai hâte de savoir ce que Nataël et Béja auront trouvé pour finir de nous surprendre !

Par Sylvestre, le 21 novembre 2006

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