FAIREST (VF)
Le royaume caché

(Fairest 8 à 14)
Dans l’immeuble des Sylves, au centre de la ville se cache une petite communauté de Fables à l’apparence normale, mais qui nécessite tout de même d’être caché ! Parmi eux se tient Raiponce qui voit ses cheveux pousser perpétuellement de 10 cm par heure ! Un jour, alors qu’elle se fait couper les cheveux, elle reçoit un étrange message envoyé par le biais d’une multitude d’origami qui lui font comprendre qu’elle doit retourner au Japon afin de renouer avec son passé. Elle pense encore qu’il est possible de retrouver ses deux enfants soi-disant morts mais qui auraient été enlevés à leur naissance ! Il est donc temps pour Raiponce de régler de vieux comptes…

Par fredgri, le 23 juillet 2014

Notre avis sur FAIREST (VF) #2 – Le royaume caché

Fairest est une série faite pour permettre à d’autres auteurs de travailler sur le monde de Fables, aux côtés de Willingham, en axant tout de même les différentes histoires sur des héroïnes, plutôt que sur des hommes. Pour l’instant, la formule fonctionne assez bien, même si je trouve que les personnages n’ont pas toujours autant de charisme que dans la série mère, quand bien même nous verrions apparaître occasionnellement Bigby, par exemple !

Et c’est certainement la petite réserve que j’émets sur ce second volume.
Certes le scénario fonctionne très bien, l’univers qui s’ouvre aux lecteurs est très riche, plein de potentiel, cependant on peine un peu à vraiment s’y attacher. L’écriture est assez mollassonne et l’intrigue se perd un peu dans les méandres de la chevelure de Raiponce, dans ces croisements entre passé et présent. Toutefois, j’avoue aussi que c’est assez entraînant et qu’on a envie d’en savoir plus, d’autant que les créatures qu’on croise mériteraient vraiment d’être retrouvées dans d’autres récits !
Il ne s’agit donc pas d’un album sans intérêt, loin de là, il manque juste une sorte de peps. Car tout y est, en fin de compte, l’univers, une trame assez dynamique, des personnages très porteurs.

Toujours est-il qu’entrer dans l’histoire de Raiponce est passionnant, découvrir ses accointances avec le Japon, voir s’ouvrir devant nous un ensemble de croisements avec des créatures incroyables, une multitude de légendes (voir même des personnages comme Totoro…) ça donne envie d’en avoir davantage ! Peut-être, comme je l’ai déjà dit que le monde présenté est trop riche, qu’en comparaison le résultat final semble assez plat. Toujours est-il qu’on en ressort avec l’étrange sentiment de ne pas en avoir eu assez, de rester sur sa faim ! Même le numéro scénarisé par Willingham lui même, avec le goupil et la Dryade ne réussit pas à complètement convaincre !

Un numéro qui s’intègre bien dans la cohérence de Fables, tout de même, mais qui ne réussit pas à la même qualité !

Par FredGri, le 23 juillet 2014

Publicité