FACTORY
Vol. 2

Alors que ses sbires s’acharnent à recréer un Precog, Gucci sait qu’est entré dans les murs de sa factory le fameux inspecteur de la Food Corp et il fait tout son possible pour retarder leur confrontation.

Au-dehors, Raul l’homme-cochon et les deux compagnons de route qu’il lui reste sont pris d’hallucinations à cause de ce que leur a fait manger le singe bleu qu’ils ont rencontré. Mais voilà que ce dernier qui disait pouvoir leur donner l’antidote à leurs maux se fait tuer par deux personnages eux aussi à têtes de cochons qui voient en Raul le dénommé Vigo qu’ils cherchent.

Quant au voyageur solitaire qui avait réussi à défier les rondes de sécurité, il est arrivé dans un des camps du désert et apporte à la population affamée ce qui pourrait ressembler à l’espoir d’enfin manger à sa faim… voire donc de mettre en marche une rebellion…
 
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur FACTORY #2 – Vol. 2

Cette fois encore, c’est derrière une couverture aux couleurs très contrastées et agressives qu’attendent d’être lues les planches de ce second volume de la série Factory. La formule est la même que pour le premier tome : même nombre de pages, un bonus à la fin (cette fois, une interview de l’auteur Yacine Elghorri), et surtout, la même puissance graphique, mariant dans un même univers de science-fiction la robotique et la chair.

Au niveau de l’histoire, on avance dans la compréhension en notant que l’inspecteur n’apparaissait en fait pas dans le premier tome (on le voit dans celui-là) et que l’homme qu’on aurait pu envisager comme étant le représentant de la Food Corp est en fait un personnage qui reste à ce stade mystérieux mais apparaît comme le lien qu’il manquait encore : le lien entre les protagonistes : entre les humains et les cochons, donc les humains (enfin rassasiés ?) et le dictateur Gucci…

Factory étant une trilogie, un seul petit tome nous sépare du mot de la fin. Bien perspicace celui qui pourrait deviner où l’auteur veut nous mener ! On sait juste par quels chemins il le fait : un dessin et un scénario aussi libres que déjantés lui permettant de se faire plaisir tout en assurant le nôtre ! Il reste quand même que je persiste à dire qu’une trentaine de pages, c’est peu pour un album : quand on accroche, c’est frustrant !

Vivement le tome 3 !
 

Par Sylvestre, le 1 mars 2008

Publicité