FACE KARCHEE DE SARKOZY (LA)
Sarko 1er

Ils étaient douze. Un seul (ou une seule) devait sortir vainqueur (c’est ça, la vainquitude). Mais avant cela, il fallait battre la campagne pour la faire.

Retour sur les coulisses de la campagne des élections présidentielles françaises de 2007 (calendrier chrétien).
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FACE KARCHEE DE SARKOZY (LA) #2 – Sarko 1er

On a écouté la radio, regardé la télé, suivi l’actualité, pendant la campagne électorale pour le scrutin présidentiel français millésime 2007. D’autres ont, en plus, couché ensemble (non, non, c’est pas ce que je…) sur le papier (aaaaaaaaaaaah, ouf !) ce qu’ils en ont retenu pour nous le transmettre sous forme de BD : c’est Cohen, Malka et Riss qui signent là la suite de leur best-seller La face karchée de Sarkozy.

Le premier volet de leur BD-enquête s’intéressait principalement à "Sarko". Ce nouvel opus, bien que portant le titre "Sarko 1er", élargit pourtant l’éventail people pour nous faire revivre les campagnes des présidentiables, ceux qui ont obtenu les précieuses (et parfois ridicules) 500 signatures…

Car il faut se rendre compte (le nombre de pages le reflète) qu’il a fallu cette fois aux trois auteurs (ainsi qu’à la coloriste Isabelle Lebeau) travailler vite – voire faire des heures supp’. Achevé d’imprimer en mai 2007, la BD assure quand même l’info du 6 mai : les résultats du vote final ayant opposé Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal.

On comprend donc pourquoi ils ont ratissé plus large. Outre le fait qu’ils avaient des choses à dénoncer dans le tome 1, il a fallu cette fois qu’ils se préparent à l’éventualité de l’élection de François Bayrou ou de Ségolène Royal… Les essais de couvertures (et de titres !) sont d’ailleurs présentés en cahier bonus. Trois, pour être exact : une avec le patron de l’actuel MoDem, une avec Mme Royal et celle ici exposée… (On se demande pourquoi ils n’ont pas trop bûché sur la maquette de la version Nihous ou Schivardi président !) 😉

L’intérêt de la BD ne réside pas dans la chute de l’histoire ni dans le suspense : je crois qu’on connaît tous la fin. Il n’est pas non plus dans le dessin en lui-même qui, mise à part sa mise en couleurs, fait plus penser à de la caricature de presse, vite-faite, pour suivre l’actu. (Demandez à Rachida Dati ce qu’elle en pense, elle qui se retrouve avec 3 bras en haut de la page 37 ! – Mais à quoi donc va servir ce 3ème bras ???)

Non. L’intérêt est bien dans l’exercice de collection des informations, dans leur choix et dans leur exposé… critique. Après, on pourra aussi parler de BD-business, mais bon, 53% des Français ont voté pour un businessman, alors…
 

Par Sylvestre, le 2 juin 2007

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