FACE DE LUNE
L'oeuf de l'âme

Les marins et le bossu ont commencé l’insurrection, et se livrent à leurs plus bas instincts, mais les mysticos scientifiques veillent au grain et veulent détruire le bossu et tous les insurgés. Une vague immense, plus conséquente que toutes les précédentes, se présente justement, mais Face de Lune la retient, et sauve tous les insurgés, qui ne s’en rendent pas compte…
Face de Lune veut alors transmettre un message au bossu, un message d’avertissement, pour lui et sa mère… Mais l’avertissement n’est pas entendu, et le drame arrive… Dans toutes ces situations, un seul semble détenir toutes les clés et les réponses, Face de Lune …

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FACE DE LUNE #5 – L’oeuf de l’âme

Une nouvelle fois, je suis partagé entre le plaisir que m’apporte une histoire mise en images par François Boucq, et le léger agacement envers les thèmes récurrents d’Alexandro Jodorowsky. Si l’un maîtrise parfaitement son crayon, l’autre ne démérite pas non plus de sa plume, mais cette manie de mettre du sacré partout me titille parfois les narines.
C’est bien écrit, l’histoire est parfaite, poétique, avec un peu d’érotisme (une case ou deux), de l’action, et une intrigue cohérente jusqu’à la dernière case, seulement voilà, je trouve que le scénariste s’enferme un peu toujours dans les mêmes thèmes. Et lorsqu’on voit ce que peut donner le duo Boucq et Jodo sur Bouncer, on est un peu toujours en attente d’une nouvelle histoire, une série où le thème du sacré ne serait pas exploité sous une de ses formes…
C’est peut-être ce point qui me dérange dans Face de Lune, j’ai franchement apprécié tous les tomes, l’histoire autant que le dessin somptueux soit dit au passage, mais je me dis que le scénariste pourrait faire autre chose, encore mieux sans doute. C’est peut-être mon regret.
Toujours est-il que ce cinquième tome de Face de Lune semble conclure la série, même si je n’ai trouvé le mot Fin nulle part, et qu’il est d’un niveau égal à tous ses prédécesseurs. Un dessin soigné, efficace, des couleurs adaptées, une histoire qui se tient, et qui nous tient en haleine jusqu’au bout… Que demander de plus après tout ?

Par Siam l'Archiviste, le 8 novembre 2004

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