FACE CACHEE
Première partie

Tokyo.
Satoshi Okada travaille en semaine comme analyste financier. Le week-end, il rentre rejoindre sa femme et leur fille Yui, qui vivent dans un endroit assez loin.
Mayumi Watanabe est une jeune employée de la même société. Elle est est en train de vivre le divorce de ses parents,  mais rêve de son côté au grand amour.
Junichi est lui aussi un collègue de Satoshi. Il est jaloux du succès de ce dernier. Il est célibataire et aimerait bien emmener dans son lit Mayumi qui, bien sûr, ne lui prête pas attention.

Pourtant, dans tout ça, il y a de secrets, des choses cachées, du mensonge.

 

Par berthold, le 14 juin 2010

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2 avis sur FACE CACHEE #1 – Première partie

Depuis Orbital, je surveille les travaux de Sylvain Runberg. J’avais bien aimé sa saga viking avec Hammerfall ou son London Calling (dont le troisième tome sortira ce mois-ci).
En attendant, Futuropolis sort la première partie de Face cachée avec Olivier Martin (Les carrés) au dessin.

Il est quand même pas mal, ce Face cachée. Ce qui m’a un peu surpris c’est le pitch de l’histoire : en fait, on y parle d’amour, de solitude, de jalousies. Sylvain Runberg nous entraine à Tokyo où nous allons découvrir la vie de certains Japonais avec ces hôtels dortoirs ou encore ces love-hotels. Il nous présente les personnages principaux : Satoshi, Mayumi et Junichi.
Nous allons aussi découvrir les personnages secondaires comme le patron, Monsieur Ota, qui aime sortir ses employés et les soirées karaoké, ou bien les parents de Mayumi. Par ailleurs, là où j’ai bien été surpris, c’est en découvrant l’identité de l’homme qui suivait Mayumi. Je m’attendais à autre chose.
En fait, il y a bien une intrigue ici, nous pouvons même parler de suspense. Puis, il y a ces sentiments qui se dégagent à chaque page, qui font que nous sommes pris dedans. On craque aussi pour Mayumi, devant sa beauté et sa naïveté.
Et ce récit se lit avec grand plaisir. Il se dévore, même. Je n’ai pas vu le temps passer.

Le dessin, le style d’Olivier Martin, finalement, est bien surprenant. Il est agréable, clair et là aussi, cela va à l’essentiel. Ces personnages sont très expressifs. Il nous montre sa vision du Japon, pays qu’il semble bien connaître d’ailleurs. Pas besoin de couleurs dans ces pages, le lecteur les ressent. Il y a ce passage dans les rues de Tokyo où il m’a semblé apercevoir la couleurs des néons, des devantures des magasins ou encore même sentir la pluie.

Cette première partie est donc fort prometteuse. Il va nous falloir attendre la suite pour découvrir comment tout cela se terminera.

Par BERTHOLD, le 14 juin 2010

Sylvain Runberg et Olivier Martin sont deux auteurs passionnés par le Japon nous offrent avec Face Cachée un manga réaliste en deux parties dans la veine des plus inspirés du grand maître Jiro Taniguchi, dans le sens où, au travers de cette histoire, c’est pour lecteurs une plongée au cœur même de la culture nippone.

Le scénario transmet bien le ressenti que l’on peut avoir pour ce fascinant pays qu’est le Japon. On est comme envoûté par l’histoire, par cette soif d’inconnu et de dépaysement tout en éprouvant le besoin de marquer une retenue face à la perversité latente qui hante chacune des scènes du récit et attendant tel un couperet le bon moment pour s’abattre sur sa victime alors sans défense… Sylvain Runberg construit habilement son récit en mêlant avec justesse culture nippone, amour et tension. Très fluide, l’histoire se lit d’une seule traite et en refermant cette première partie on a qu’une seule envie : dévorer la deuxième !
Le dessin d’Olivier Martin porte véritablement l’histoire et il instaure en très grande partie cette atmosphère ambiguë à la fois attirante et repoussante. Les gris de son lavis apportent de la douceur et une certaine mélancolie qui plonge le lecteur dans une sorte d’état second – pour les cinéphile, un peu à la manière de l’excellent Lost In Translation de Sophia Coppola.

Face Cachée comblera les amateurs de mangas réalistes et pourra peut-être permettre aux autres de mettre un pied dans le « monde de l’inconnu ».

Une histoire captivante qui s’annonce terrible et cruelle à découvrir sans hésiter !

Par melville, le 15 juin 2010

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