FABLES
Les fils de l'Empire

Ce tome 10, Les fils de l’Empire, regroupe les épisodes 52 à 55.
Après l’escarmouche de Bigby chez l’Adversaire, Geppetto décide d’envoyer, sur invitation des Fables, un ambassadeur à Fableville qui sous le couvert de vouloir nouer des relations diplomatiques est en fin de compte chargé d’espionner la communauté de renégats. Pendant ce temps dans les Royaumes, une réunion des hauts dignitaires de l’Empire est organisée dans le but de préparer une guerre destinée à mettre fin une bonne fois pour toute à Fableville et par la même occasion au monde communs.

Par melville, le 9 juin 2010

Notre avis sur FABLES #10 – Les fils de l’Empire

Ce qui séduit avant toutes choses dans Fables c’est l’inventivité du scénario de Bill Willingham, c’est le fait qu’à chaque tome il réussisse soit à apporter quelque chose de nouveau, soit à développer son univers. C’est aussi cette « impertinence » de ton, Bill Willingham s’amuse à se réapproprier les personnages des contes de notre enfance avec une liberté jubilatoire, voir même avec une certaine légèreté, peut-être, mais qui est toujours parfaitement maîtrisée, et c’est ce qui fonde l’originalité même de toute la série et la rend inimitable. Et puis il y a toujours aussi cet aspect de la culture américaine qui « tâche un peu » et que le scénariste aime distiller ça et là au gré d’une réplique de l’un de ses personnages : dans ce tome, ce sont les russes qui en prennent un coup au passage, comme ça l’air de rien…

Ce tome 10 marque l’ouverture d’une nouvelle intrigue : l’Adversaire a dès lors clairement l’intention d’en finir rapidement avec les Fables et par la même de l’ensemble du monde des communs : la guerre ouverte est imminente ! Mais pour cela, il faut tout d’abord commencer par infiltrer l’ennemi pour préparer le terrain : ce sera le rôle d’Hansel. C’est donc l’occasion pour Bill Willingham d’introduire un nouveau Fable et pour nous de découvrir avec bonheur le sort que lui a réservé l’auteur. Hansel en tant que fanatique religieux grande figure de l’Inquisition en son temps et aujourd’hui loyale sujet de l’Empereur : croyez-moi il y a de quoi se régaler !

Sinon pour ce qui est de la construction du récit, je n’ai rien de plus à ajouter si ce n’est qu’elle est toujours aussi bien menée et efficace. Côté dessin, on assiste au retour d’illustrations plus soignées, mieux finies et avec une mise couleur « propre » et équilibrée. Ca fait bien plaisir ! Et puis au passage juste un petit mot pour souligner que les couvertures originales que nous offre James Jean sont toujours aussi magnifiques.

Voilà, Les fils de l’Empire est donc un très bon tome pour une série qui tient sur la longueur toutes ses promesses : on en redemande. Vivement la suite !

Par melville, le 9 juin 2010

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