EXTRAVAGANTE COMÉDIE DU QUOTIDIEN (L')
Le dernier homme

Jean-Pierre vit à Paris dans un petit appartement. Il se lève, prend le métro, travaille, mange, dort… Jean-Pierre aimerait casser cette routine du métro-boulot-dodo et rencontrer quelqu’un… Oui mais Jean-Pierre est timide ! Il n’ose pas aller vers la gente féminine, commet des impairs lorsque la chance paraît enfin lui sourire…
Alors, par une belle journée ensoleillée, Jean-Pierre se décide à commettre un acte un peu fou : Armé de petits billets doux, il glisse ça et là ses déclarations au sein des sacs de femmes qu’il croise, au hasard des rencontres et du temps qui s’écoule…

 Et contre toute attente, le stratagème mis en place par ce célibataire parisien fonctionne ! Comment Jean-Pierre va t-il réagir face aux multiples rencontres occassionnées? Aurait-il trouvé la solution définitive à son célibat?

Par Matt, le 20 mai 2012

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Notre avis sur EXTRAVAGANTE COMÉDIE DU QUOTIDIEN (L’) #3 – Le dernier homme

Après Les Poils et C’est comment qu’on freine?, le scénariste et dessinateur Grégory Mardon nous propose le troisième et dernier volet de sa trilogie intitulée L’extravagante comédie du quotidien, à travers laquelle l’artiste témoigne de sa vision des moeurs de notre société contemporaine.

Avec ce dernier chapitre, l’auteur aborde avec humour et justesse le thème du célibat au sein du microcosme parisien.
Le lecteur sera invité à suivre les pérégrinations de Jean-Pierre qui suit avec difficulté sa quête du grand amour. Handicapé par sa timidité, notre héros va pourtant faire preuve d’audace et de témérité pour casser sa routine, et provoquer la rencontre qui pourrait bien changer sa vie grâce à la rédaction de petits mots glissés dans les sacs des femmes qu’il croise dans la rue.

Se succèdent alors d’innombrables rencontres, parfois émouvantes, souvent drôles, et parfaitement illustrées de surcroit par Grégory Mardon. L’auteur épouse la technique de la ligne claire et réussit en quelques traits à construire des personnages aux caractères aussi différents qu’attachants. De plus, on notera avec délectation la richesse des ambiances qui nous sont proposées tout au long des 72 pages, et qui nous plonge littéralement dans le récit.
Enfin, le récit est ponctué par des passages fantasmagoriques. Si ces passages oniriques n’étaient pas forcément indispensables à la construction du récit, ils permettent d’y insérer néanmoins un soupçon de poésie et recèlent un véritable potentiel humoristique.

Le dernier homme pourrait bien en surprendre plus d’un !

Par Matt, le 20 mai 2012

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