EXTRA MUROS
La griffe du diable

Mordange est un petit village paisible dans les Ardennes. Une bande d’adolescents, adeptes des grandeurs nature, y trouvent une vieille chapelle dédiée à St Antoine. Un terrain de jeu idéal pour organiser un jeu de rôles. Les repérages peuvent commencer.
Un promoteur s’intéresse également de près à ce site : il veut monter un parc d’attraction à Mordange, et présente son projet au maire, au curé, et à quelques habitants.
Il semble que ce site, et ses fameuses "griffes du diable", ait déjà intéressé les templiers au XIIème siècle. Ils y battirent même une commanderie.

Par Gdseb, le 1 janvier 2001

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2 avis sur EXTRA MUROS #1 – La griffe du diable

Un bien bel album que ce premier tome du cycle de Mordange.
C’est très réussi graphiquement, avect un trait acéré mêlé à la couleur directe. La composition des planche est très maîtrisée. Les passages du XIIème siècle à nos jours sont parfaits, et donnent du rythme à l’ensemble. Le tout baigne dans une ambiance mystérieuse qui cadre parfaitement avec le récit.
Le scénario est quant à lui très prometteur. Il s’agit ici d’un premier tome, mais l’histoire est très bien posée, et on a hâte d’apprendre le secret de Mordange, le secret de ces templiers. Bien qu’on ne voit pas encore trop le rapport entre ce qui s’est passé il y 800 ans et ce qui se passe de nos jours, tant ces deux époques sont déconnectées dans le récit, on pressent un lien.
Les personnages sont nombreux, chacun semblant avoir ses propres buts, tout en étant très intéressants.
Tout cela est d’autant plus remarquable, que le pocédé de mêler deux époques historiques est de plus en plus utilisé. Or dans ce cadre, Hulet tire magistralement son épingle du jeu. A ne pas louper donc.

Par Gdseb, le 19 juin 2003

Pour cette nouvelle série Hulet s’est calmé et nous raconte une histoire particulièrement accessible et captivante. Cet adepte des ambiances névrosées arrive à canaliser, dans cet album, une intrigue ou s’emboitent plusieurs lieux, plusieurs groupes, plusieurs époques. On devine que tout va bien finir par se rejoindre mais pour l’instant on se contente de voir les pièces de l’échiquier se placer d’elles même !
Dès la couverture on se rend compte de la maitrise du trait de Daniel Hulet, les cadrages, les couleurs sont particulièrement bien sentis (j’adore les transitions entre les époques par exemple). Bien que moins inspiré que pour « Immodys » ou « L’état morbide » cet auteur réussi à faire de ce premier tome un pur bonheur de lecture.
Une série de la collection « Ligne rouge » qui commence très fort.

Par FredGri, le 1 août 2003

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