EXTERMINATEUR 17 : LA TRILOGIE D'ELLIS
L'alliance

Exterminateur 17 (androïde E17) est le premier modèle d’une lignée de créatures créées par l’homme. Il est aussi un modèle particulier car il est à l’image du « vieux maître », à l’origine de toutes ces créatures. Lors d’une opération guerrière, le dernier E17 est désactivé. Le vieux maître décède étrangement, alors que E17 reprend vie. Effrayés par une contagion possible de la rumeur de cette résurrection aux autres androïdes, les collaborateurs du maître décident de mandater une équipe de néo manichéens, des exterminateurs craints dans toute la galaxie, pour le faire disparaître. Pendant ce temps, E17 fait la connaissance en le sauvant de Cleton, un étrange conteur qui va l’aider en organisant son évasion à bord d’un vaisseau de colons désespérés, les « genetics ».

Par TITO, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur EXTERMINATEUR 17 : LA TRILOGIE D'ELLIS #1 – L’alliance

Bon d’abord, il faut dire que j’étais jusqu’à ce jour persuadé de posséder
l’intégrale de BILAL. Eh bien perdu !
La page de garde m’apprend qu’il s’agit d’une réédition d’un album de 79. A
cette époque là on savait ce qu’était de la SF. On est bien dans les trips
métal hurlant, théorème de Bell ou les voyages de Lone-Sloane : de la vrai
SF métaphysico-spatiale bourrée de créatures désespérées, poursuivant des
buts plus ésotériques les uns que les autres, avec des idéaux de liberté,
des hyperboles dickiennes et des empires décadents.
Alors évidement, pour tous les fans du genre, il n’y a pas à hésiter une
seconde car l’intrigue est maîtrisée et riche, et les ambiances nous
remontent aux racines d’un genre qui naît avec les druillets de papa et qui
se termine (enfin, se prolonge…) aux métabarons.
Pour les fans de Bilal, le dessin n’avait pas l’originalité actuelle (on
est bien dans les conventions fouillées de la BD seventies) mais on
distingue déjà, dans les traits de E17 ou dans les ambiances décadentes, la
veine des réussites futures.
Pour les autres, je ne peut que conseiller de vous pencher sur l’énigme
finale (une répétition qui donne un second axe de lecture, une mise en
perspective étonnante et troublante qui m’a fait croire en première lecture
à une erreur de mise en page) mais à part cela, il faudra relire quelques
classiques (parmi lesquels « Salammbo » de Druillet, « la trilogie Nikopol » de
Bilal entre autres) pour pouvoir pleinement apprécier cette antiquité brute
de décoffrage…

Par TITO, le 1 août 2002

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