D'après l'oeuvre de Guillaume Apollinaire

A l’occasion d’un séjour à la campagne les femmes sont surprises de se rendre compte que le jeune Roger est finalement devenu un beau jeune homme particulièrement bien doté par la nature. Et le jeune Apollon a bien l’intention d’en profiter. Que ce soit avec la bonne, sa tante, ses sœurs… Personne n’est à l’abri de cette masculinité débordante…

Par fredgri, le 10 mai 2010

Notre avis sur D’après l’oeuvre de Guillaume Apollinaire

Oui, oui, c’est rigolo de suivre ce jeune homme trousser tout ce qui lui passe sous la braguette. C’est rigolo de le voir accomplir tout les fantasmes qu’il gardait secret depuis les débuts de ses premiers émois solitaires. Car le gamin ne lésine pas devant l’effort. Pratiquement toutes y passent. Et comme on est dans du Pichard on y va franchement. On devine que le texte à la base est assez bref, peut-être plus une commande ou une pochade d’Apollinaire. Mais le texte est rapidement secondaire tant c’est une caricature du genre. Ici, nul besoin de lancer tranquillement les choses, le lecteur veut du cul et il en aura. Au début j’ai même eu du mal à vraiment comprendre qui était qui, une sœur qui apparait d’on ne sait ou, untel qui est la bonne, une autre qui est la tante… Bref, vous l’aurez compris, on est dans du prétexte. Pichard a voulu s’éclater dans cette "danse" du désir, absolument aucun besoin d’aller chercher plus loin.

Je me souviens des planches de cet artiste il y a genre 30 ans, et rien n’a changé, je lui trouve juste un côté un brin vieilli quand même, on a le sentiment de retrouver ces vieux films des années 70 avec des jeunes homems qui font plus vieux que leur age et ces jeunes femmes qui ont un peu trop l’habitude d’avoir du vent qui leur soulève les jupes. D’autant que c’est du Pichard assez sage, tout de même. Si on aime son style, je pense qu’on appréciera beaucoup certaines pleines pages qui peuvent être vraiment très jolies.

Passé le côté anecdotique, le lecteur saura au moins s’amuser à suivre, un instant, cette ronde de la culbute, avant de vite l’oublier !

Par FredGri, le 10 mai 2010

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